C'est une belle étude parue en octobre 2020 dans la revue 'Royal Society Open Science' avec le titre : "Credibility of preprints: an interdisciplinary survey of researchers". C'est un travail de l'équipe de B Nosek, qui dirige le centre pour l'accès ouvert à Charlottesville. En 2019, ils ont interrogé des chercheurs de toutes disciplines sur la crédibilité des pré-publications. Ils ont analysé 3759 réponses de chercheurs connaissant ces pré-publications (5 % ont dit ne pas être familier des pré-publications). Leurs disciplines : the social sciences(35.20%), life sciences (24.10%), physical science and mathematics (10.90%), and medical and healthsciences (7.95%); 35 % d'européens, 32 % d'Amérique du Nord, et 16 % n'ont pas donné leur pays. Dans l'ensemble, les chercheurs sont favorables aux pré-publications. Très bon article à bien lire pour appréhender ce phénomène qui devrait dépasser les revues. Beaucoup de figures intéressantes dans l'article.
Voici le début de la discussion : "Nous avons interrogé 3759 chercheurs sur leur perception de l'importance de différents indices pour évaluer la crédibilité des pré-publications. Nous avons observé que les indices liés à l'ouverture et à la vérification indépendante des affirmations des auteurs étaient mieux notés que les indices liés à l'identité des auteurs et à l'examen par les pairs et les indicateurs d'utilisation. Toutefois, les chercheurs plus sceptiques à l'égard des pré-publications ont eu tendance à accorder une note un peu plus élevée aux indices liés à l'identité des auteurs et à l'examen par les pairs que les chercheurs qui ont soutenu les pré-publications. Néanmoins, il y a eu un large consensus sur le fait que la transparence du contenu de la recherche sous-jacente (c'est-à-dire les données, les matériaux, le code, le pré-enregistrement) et la preuve d'une vérification indépendante du contenu et des allégations de recherche étaient les facteurs les plus importants pour évaluer la crédibilité des pré-publications."