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La position scientifique de la France dans le monde et en Europe, 2005-2018

Points clés

Ce rapport de l’OST (Observatoire des Sciences et Techniques), un département de l’Hcéres, a été mis en ligne fin février 2021. Il fait 84 pages et est bien documenté… à garder. Je reprends des extraits du résumé de 3 pages, mais cela ne permet pas d’avoir une image détaillée de ce rapport :

En 2018, les États-Unis, jusque-là premier pays producteur de publications, sont devancés par la Chine dont la part mondiale atteint 20 %, contre 19 % pour les États-Unis. Le positionnement des 5 pays suivants n’a pas changé depuis 2005, avec le Royaume-Uni en 3e position (4,5 %), suivi de l’Allemagne (4,3 %), du Japon (3,9 %), de l’Inde (3,8 %) et de l’Italie (3,0 %). La Corée du Sud (2,9 %) poursuit sa progression et devance la France (2,8 %). La forte augmentation des publications des pays émergents se traduit par une baisse des parts des pays intensifs en recherche. Entre 2005 et 2018, parmi les 20 premiers producteurs, le Japon enregistre le plus fort recul de sa part mondiale (- 45 %), la France le deuxième plus fort recul (- 34 %) et les États-Unis le troisième (- 33 %).

ostLa contribution des régions françaises à la production mondiale d’articles scientifiques baisse entre 2005-07 et 2015-17, reflétant l’évolution de la part mondiale de la France. L’Île-de-France est la seule région contribuant à la production mondiale pour plus de 1 %. Sa part nationale passe de 36,3 à 34,5 %, soit un peu moins que sa part dans les dépenses de R&D publiques (35,8 %). La région Auvergne-Rhône-Alpes, seconde région publiant le plus, voit aussi sa part nationale baisser, de 14,6 à 14,2 %. Trois régions enregistrent une progression : l’Occitanie (9,9 à 10,6 %), les Hauts-de-France (4,5 à 5 %) et la Bretagne (4,1 à 4,6 %).

Il y a beaucoup d’illustrations avec des graphiques sur les évolutions des publications qui ont doublé dans le monde entre 2005 et 2017. La figure 4 copiée ci-dessus (page 25 du rapport) montre la prépondérance de la Chine et des USA, et la diminution du positionnement de la France.

Dans la conclusion, j’ai repris un paragraphe en page 63 :

Le rapport montre que le faible dynamisme des publications françaises touche la plupart des régions et différents types d’acteurs, y compris les grandes universités de recherche. Il montre aussi que les indicateurs d’impact de la France sont plutôt plus faibles que ceux de la majorité des pays de la LERU dans les différents domaines de recherche. Certains domaines des SHS apparaissent cependant dans une position particulièrement faible, que ce soit en termes de candidatures à l’ERC ou de publications scientifiques.

LERU : Ligue des universités de recherche européenne ; SHS : Sciences humaines et sociales ; ERC : Conseil européen de la recherche.

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Un commentaire

  • C’est bien encore la « quantité » de publications qui est mis en avant.
    Mais quid de la qualité?
    Car c’est la qualité qui est importante, et pas la quantité, non?

    Répondre

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