Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Deuxième plan national pour la science ouverte : La France en pointe

Points clés

science ouverteSur le site du ministère, vous trouverez toutes les informations sur le deuxième plan sur la science ouverte. Il y a beaucoup d’informations, dont la vidéo (57 minutes), de présentation qui est très intéressante. Il y a des interventions de Philippe Mauguin, président de INRAE (20 secondes), Yacine Lakhnech, président de l’université Grenoble Alpes (8 minutes), Antoine Petit, président du Cnrs (15 min), Sylvie Retailleau, présidente de Paris Saclay (29 min), et de la ministre Frédérique Vidal (39 min).

Le premier Plan national pour la science ouverte 2018-2021 a permis des avancées majeures : la France s’est dotée d’une politique cohérente et dynamique dans le domaine de la science ouverte, et le taux de publications scientifiques françaises en accès ouvert est passé de 41 % en 2017 à 56 % en 2019.

Derrière ce plan, il y a beaucoup d’orientations. Au hasard, quelques idées sans commentaires car le site explique en détail ce plan. Il y aura 15 millions d’euros par an pour ce plan. En 2030 ce sont 100 % des recherches publiques qui devront être publiées en ouvert. Actuellement HAL héberge 135 portails institutionnels. Il existe un foisonnement d’initiatives en France (peloton de tête des pays) et en Europe. Cela va moins vite dans les autres parties du monde. Il y a un réseau de référents Science ouverte. Recherche Data Gouv (plateforme nationale) sera créée pour engager tous les domaines de recherche dans des pratiques actives d’ouverture des données. Ce plan pousse à s’éloigner des grands éditeurs de revues scientifiques en déconseillant de prendre en charge des frais de traitement des articles (APC pour Article Processing Charges. Une politique de la donnée ouverte est un enjeu majeur (reproductibilité des recherches, réduire les biais de publication, ….). Regardez le centre Mersenne à Grenoble, et le libre accès diamant (pas de frais de soumission ni de publication). Il y a la notion que les évaluations doivent devenir plus qualitatives que quantitatives : un dossier ne doit pas être un CV mais une liste de 10 productions scientifiques, prise en compte de l’accès ouvert lors des évaluations, privilégier une évaluation multicritère qui ne soit pas basée que sur les publications. Prise en compte du multilinguisme avec des traductions (intelligence artificielle). Il existe des différences nombreuses entre les disciplines. Tout ceci est en faveur de l’intégrité des données, et la ministre évoque un état de l’art tronqué (50 minutes 20 sec), car trop de données négatives sont cachées. Il faudra une déclaration de l’ensemble des études en santé pour améliorer la connaissance des résultats. Les codes et données doivent être liés aux publications. Aucune peur d’être pillé, mais au contraire l’augmentation des citations est observée en science ouverte.

Une brochure pdf de 32 pages se lit assez facilement. Allez en page 15, voir les initiatives en santé. Consultez la page 27 avec le bilan de ce qui existe déjà.

Bien sûr l’inertie liée au changement existe, mais si les évaluations sont réellement modifiées, avec prise en compte de la science ouverte, tout pourra aller plus vite. Il faut réduire l’utilisation des indicateurs (facteur d’impact, H index). Lors de la présidence française de l’Union européenne, une journée science ouverte sera organisée à l’Académie des Sciences.

Lors de mes formations, j’observe un retard du monde médical par rapport à d’autres disciplines (ingénieurs, biologie,..). Ce plan est très soutenu par des disciplines comme les mathématiques, la physique et autres. Ce plan cible les recherches en santé qui sont en retard. Lors de mes formations, j’ouvre les discussions sur le format LaTeX auquel il faut se préparer vite.

Un conseil : lisez le plan sur le site, c’est pas long, mais il y a beaucoup d’informations : ambitions du plan spécificités du plan et zoom sur quelques mesures. Je cite une mesure : ‘Étendre le mouvement de partage des données, déjà généralisé en astronomie, en sismologie ou en génétique, aux autres disciplines.’ En médecine, c’est gagné !

Je remercie Alain Beaupin

Partagez cet article sur les réseaux:
Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles populaires

Archives mensuelles

Suivez-nous

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle

Tags

Vous pourriez aussi aimer