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Y-a-t-il encore des chercheurs français parmi les reviewers des revues scientifiques ?

Points clés

La réponse est OUI car j’en connais et que je relis des articles pour des revues anglo-saxonnes. OUI mais combien et quelle place a le reviewing fait par des français dans la plupart des revues ? Je n’ai pas la réponse, mais compte tenu de la faible présence de chercheurs français dans les comités de rédaction en général, je suis inquiet. Cette question m’est venu pendant la Peer Review Week 2021 qui a été riche en évènements. Le groupe BMC, sur un blog, a publié les 10 premiers pays apportant des reviewers à 5 revues : BMC Public Health (Facteur d’impact 2,5), BMC Infectious Diseases (FI 3,1), BMC Health Services Research (FI 2,7), BMC Cancer (FI 4,4 ), et BMC Musculoskeletal Disorders (FI 2,4).

La France n’apparait pas du tout dans ce tableau ! Les Allemands, les Italiens font mieux. Est-ce un des indicateurs du déclin de la France ?

bmc

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5 commentaires

  • Bonjour,
    Merci pour l’info, mais cela touche combien de personnes ici (nombre de « reviewers » par revue, pour 5 revues particulière ?) : 100, 500, plus de 1000 ?. Ne connaissant pas ces revues…
    Ma question suivante n’a peut être pas de sens, mais en ramenant au nombre de chercheurs dans le pays, qu’obtient-on ? Bref, peut on réellement s’inquiéter ? ce petit échantillon est-il représentatif ? Merci. SD

    Répondre
  • Bonjour,

    vos réflexions sont bonnes. Cela touche un petit nombre de chercheurs, mais c’est surtout représentatif de la petite représentation de la science française dans certains domaines d’expertise. Les comités de rédaction des revues scientifiques internationales prestigieuses ont peu de français parmi leurs membres. Il y a souvent plus d’experts de petits pays nordiques de l’Europe, voire de l’Italie, de l’Allemagne dans certains domaines (pour prendre des pays qui ne sont pas de la langue dominante, l’anglais).

    Le petit échantillon est peu représentatif, mais en proportions relatives entre pays non anglo-saxons, la France n’est pas en première ligne.

    Merci pour ces échanges

    Cdlmt

    Répondre
  • Bah les chercheurs français veulent peut être consacrer leur temps à produire des articles originaux plutôt qu’à analyser ceux des autres ? (LOL, MDR). Honnêtement, si vous temps est limité vous choisirez quoi ?

    D’autre part il faut valoriser l’activité de relecture (reviewving) soit académiquement soit financièrement (Lancet paye pour le reviewving fast track en 48 h)…

    Répondre
  • Valoriser les relectures est possible en les mettant en accès libre, ou sur des sites comme Publons, et ainsi ils peuvent être mentionnés sur des CV. Ce sera long, mais on y vient.

    être relecteurs, et encore plus être sur un comité de rédaction, c’est avoir un pouvoir de favoriser des amis, ou de retarder des concurrents…. et certains sont plus forts que les français dans ce domaine
    Cordialement

    Répondre
  • L’absence de reconnaissance (financière et académique) sont probablement un élément de réponse, la sensation qu’il existe « deux poids deux mesures » dans le traitement des soumissions en est peut-être une autre.

    À titre personnel, ma dernière évaluation remonte à septembre dernier et j’ai fait le job du mieux possible. J’ai parcouru les articles cités par les auteurs (il y avait un mauvais usage d’une citation, certaines n’apparaissaient pas dans leur biblio, un article était coréen pour le full-text), j’ai refait les calculs pour vérifier les résultats présentés (les auteurs avaient apparemment oublié de préciser qu’ils s’agissaient de « weighted percentages » et non de simples proportions), j’ai demandé des détails sur la méthodo, etc.
    La réponse ? Aucune ! Quelques modifs hâtivement surlignées en jaune et basta. J’ai déjà quelques articles en premier nom à mon actif et jamais je ne me serai permis de faire quelque chose de ce genre. Je l’ai mentionné à l’éditeur, qui m’a gentiment montré la case à remplir pour valider ma review de la nouvelle version. J’ai préféré arrêter là et n’ait pas envoyé de nouvelle évaluation.
    L’article a t’il subi l’évaluation d’un autre pair ? Même pas ! L’éditeur s’en est tenu à celle de l’autre reviewer qui était dithyrambique dès la première version. S’agit-il d’une obscure revue vaguement prédatrice ? Encore non, c’est le journal le plus coté dans la discipline (on est dans un sous-domaine des « Health Sciences »).

    Conclusion : ce sera ma dernière review, au minimum pour ce journal, et probablement pour cette discipline.

    Répondre

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