C’est un numéro de Arabesques (octobre 2021) qui est bien fait, car il ne réduit pas la bibliométrie aux indicateurs pour évaluer les recherches et faire les promotions. Il y a 9 articles et un éditorial. Bien sûr, la science ouverte change la bibliométrie. Il faut garder ce numéro en référence car il contient beaucoup d’informations pour les non-spécialistes de la documentation… avec tous les nouveaux outils. La bibliométrie aide pour diriger la recherche, et pour développer la science ouverte.
C’est une compilation qui se termine par un bon article ‘Dessine-moi la bibliométrie‘, initiative du Service Commun de la Documentation de l’Université de Guyane. Il s’agit d’une superbe initiative avec une BD facile à lire et très bien faite pour les doctorants (mais nos collègues pourraient apprendre beaucoup). Cette BD a un gros succès, très téléchargée et téléchargeable depuis Zenodo. Elle est diffusée sous licence Creative Commons BY NC SA. Félicitons l’auteur, Marie Latour.
L’éditorial est bien et précise l’historique intéressant de ces indicateurs. Je reprends 3 lignes : L’enjeu d’aujourd’hui est celui d’une scientométrie basée sur des données accessibles, des méthodes d’analyse reproductibles, et des résultats ouverts à la critique et la discussion.En d’autre terme, une scientométrie qui respecte les principes de la science ouverte.
Dans le chapitre ‘La bibliométrie à l’heure de la science ouverte‘. Brève revue de littérature’, je cite la conclusion : Enfin, l’exigence de qualité dans l’indexation des publications est parfois mise à mal par l’essor des éditeurs prédateurs, objet dont la définition ne fait pas toujours consensus : il s’agit là d’un enjeu important pour les outils bibliométriques, comme le montrent plusieurs articles se proposant de sensibiliser les acteurs du processus de publication.