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Les revues doivent rejeter les recherches hélicoptères qui ne mentionnent pas les chercheurs locaux

Points clés

Est-ce possible de rejeter de bons manuscrits qui oublient de citer les chercheurs locaux. Nous avons présenté la problématique de la recherche hélicoptère plusieurs fois et ce sujet est réapparu lors de la conférence mondiale de l’intégrité scientifique (WCRI). Dans University World News du 3 juin 2022, il y a une contribution qui commence ainsi : Respected global medical journal The Lancet will continue to reject papers with data from Africa that fail to acknowledge African collaborators, in the interest of building African research and of promoting integrity, equity and fairness in research collaboration, according to Senior Executive Editor Dr Sabine Kleinert.

droneIl y a eu des discussions sur ce point pendant la WCRI2022, avec des demandes de nos collègues africains pour les associer aux publications analysant des données de leurs pays. Ces chercheurs locaux doivent être auteurs s’ils remplissent les critères de qualité d’auteur, et/ou remerciés en précisant leurs contributions.

Ntobeko Ntusi, médecin à la faculté des sciences médicales de l’université de Cape Town, a présenté les positions des chercheurs africains : ils ont besoin d’argent, d’infrastructures et d’aides pour faire une recherche de qualité.

Si le Lancet affirme sa vigilance sur cette problématique, je ne suis pas certain que cette position soit généralisable ! Est-ce qu’une revue peut refuser un excellent article qui ne citerait pas les chercheurs locaux ? Difficile….

Sans oublier que la recherche par drones est l’avenir !!!

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2 commentaires

  • Et que dire des chercheurs qui collectent (pillent ?) les connaissances des peuples autochtones qui les partagent généreusement et pour lesquels il n’y a strictement aucune retombée, même pas l’accès aux thérapies pour lesquelles ils furent les sources.

    Répondre
  • Les chercheurs africains associés aux projets en partenariat avec une institution du nord doivent être co-auteurs, selon les critères ICMJE, sur les critères de jugement principaux des études, cela ne fait aucun doute. Cela nécessite en amont de proscrire la recherche hélicoptère dès la conception, rédaction de protocole avec plan de publis, soumission pour financement, etc.
    Par contre, un autre sujet en relation avec le partage des données collectées sur fonds publics par exemple, porte sur l’exploitation secondaire des données hébergées dans un « data repository » par les « data scientist », étudiants en master ou en doctorat qui analysent les données provenant de ces grandes bases de données. La source doit être citée, reste à obtenir la liste des contributeurs pour les remercier.

    Répondre

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