A première lecture, je n’avais pas bien capté les messages de ce court article (mai 2022, 4 pages) présentant l’activité du Center for Innovation in Science Education (R3ISE) de l’école de santé publique de Johns Hopkins à Baltimore (USA). Le titre : « Improving research integrity: a framework for responsible science communication”. Les 3R correspondent aux normes de l’intégrité de la recherche : Rigor, Reproducibility, and Responsibility.
L’article explique que la science ne se termine pas dans les laboratoires, et que les chercheurs sont de mauvais communicants. Ils doivent communiquer autre chose que du jargon. Ils sont en partie responsables de la perception d’une mauvaise image de la science par une partie de nos concitoyens. Par arrogance, des chercheurs irritent la population. De leur tour d’ivoire, les chercheurs ne parlent pas à des confrères : ils doivent apprendre à communiquer la science. Je dois avouer que communiquer au public est difficile pour moi. J’écris une rubrique périodique dans la revue Science & Pseudosciences, et l’aide des relectures et les commentaires du comité de rédaction sont indispensables.
Le programme R3ISE est expliqué dans cet article et résumé dans la figure ci-jointe que j’ai copiée de l’article. Il y a 58 bonnes références. Leur site contient d’autres informations, et surtout des conférences et cours (certains virtuels).
2 commentaires
Bonjour,
Le probleme sera d être invité. Le Dr De Lorgeril est un scientifique banni des ondes.Il a écrit quelques livres et pour ceux qui ne veulent pas investir il y a possibilité de consulter le blog gratuitement. Il est comme vous,il demande des études sérieuses, sans tricheries,ce qui est très rarement le cas, vous êtes aussi un des rares à le dire.
Bonjour,
Les scientifiques sont peut-être, comme la plupart des gens non formés à cet art, des piètres communicants mais les communicants professionnels qui « vendent » les résultats des études aux journalistes font souvent fi de la rigueur scientifique – quand ce n’est pas de la vérité.
En fin de compte, il me semble que la responsabilité de la défiance du publique envers la science incombe principalement aux médias, qui ne se préoccupent guère d’embaucher des journalistes scientifiques ne faisant la promotion que des études valides tout en critiquant les mauvaises études qui font le buzz et n’invitant que les scientifiques en accord avec le consensus scientifique en condamnant les négationnistes… Bien sûr, tout cela serait tellement moins vendeur/rémunérateur.