Ce blog ‘Predatory Journals‘ est animé par une équipe que ne se dévoile pas, et de ce fait prend des positions courageuses, mais raisonnables. Je suis le compte twitter de ce groupe. Predatory Reports a des listes de revues et d’éditeurs prédateurs. Ces listes, comme la plupart des listes, sont difficiles à utiliser. Ces listes contiennent beaucoup de noms d’éditeurs et de revues, certains liens étant logiquement corrompus.
Les news sont bien faites, parfois signées. Ce qui est intéressant, et je suis assez d’accord, c’est que des groupes comme Frontiers, MDPI, Bentham, Hindawi et quelques autres sont considérés comme prédateurs. Intéressant quand beaucoup de nos collègues aiment bien publier dans ces revues… par exemple Frontiers, Bentham… j’ai eu quelques divergences avec des collègues très naïfs !
Rester anonymes pour éviter les procès
Que disent les auteurs de ce blog :
We decided to remain anonymous so as not to be sued by companies whose practices are quite aggressive. As our reach grows on the internet, we are already receiving threats.
Predatory Reports is an organization made up of volunteer researchers who have been harmed by predatory publishers and want to help researchers identify trusted journals and publishers for their research.
Un commentaire
L’anonymat est une très, très, mauvaise chose. Les procès en sont une bonne.
Toute accusation, quelle qu’elle soit, doit être transparente. Il faut réellement mettre en examen les escrocs devant la justice, et donner l’exemple en ne reculant pas devant elle.
Cette responsabilité doit bénéficier d’une assistance judiciaire et il est donc indispensable que les institutions accordent une garantie pécuniaire à ceux qui discutent scientifiquement les pratiques éditoriales – à condition que ce soit avec rigueur, modération et accord des pairs.
Sinon, on n’avancera jamais, et surtout pas dans la clandestinité.