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Les groupes minoritaires traités par le NEJM depuis 1812… un regard dérangeant ?

Points clés

Le NEJM (New England Journal of Medicine) continue sa série d’article sur les biais et injustices que le journal a propagé au cours du temps. Nous avons évoqué deux de ces articles : le premier article était sur l’esclavage ; puis nous avons présenté le nazisme et le Journal. Notons, qu’outre le NEJM, la plupart des journaux scientifiques ont eu des positions similaires. Le 10ème article de la série a pour titre : A legacy of cruelty to sexual and gender minority groups.

Tout est dans l’introduction de l’article

Voici sa traduction avec DeepL : Pour rendre compte des injustices médicales commises à l’encontre des membres des minorités sexuelles et de genre (y compris les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et queers [LGBTQ+]), il faut déterrer les articles cruels, inhumains et stigmatisants publiés dans le Journal, qui a pathologisé l’homosexualité et la non-conformité de genre jusque dans les années 2010. Compte tenu de cette histoire, il n’est pas surprenant que les communautés LGBTQ+ soient confrontées à des disparités en matière de santé et à des effets néfastes importants liés à toutes les grandes maladies. Lorsque le VIH/sida est apparu dans les années 1980, une grande partie de la communauté médicale a considéré qu’il s’agissait simplement de la dernière manifestation d’une existence perverse et malade. Le fait est que, pour se protéger de tout dommage supplémentaire, les personnes LGBTQ+ évitent à tout prix de se faire soigner. L’héritage de la caractérisation des personnes SGM (sexual and gender minority) comme déviantes et dérangées persiste encore aujourd’hui dans les salles d’examen, les écoles de médecine et les ministères.

Je reprends le plan et quelques extraits…  qui font réfléchir. Il y a les dates et les références dans l’article.

Early history

An 1853 article entitled “Case of Venereal Chancre Produced by Sodomy” described an episode in a prison in which one man committed “an outrage upon” the author’s male patient, who contracted syphilis as a result. An 1869 article mentioned the murder trial of someone who had killed a friend after repeated attempts “to commit sodomy.”

Sexual inversion: A new diagnosis

Les termes ont varié : sexual perversion, sexual inversion, sexual deviance… avec des recommandations pour mettre ces personnes à l’asile (fin 19ème siècle).

Homosexuality: An innate weakness

Doctors writing in the Journal described homosexuality as caused by “a congenitally weak brain” …..   These accounts described homosexuality as something to be hated and feared and homosexuals as inferior and disgusting people who should be removed from society. Et plus loin… lobotomy…  alcoholism…

The role of psychiatry in state-sanctioned punishment

Les médecins généralistes doivent adresser ces patients aux psychiatres. ‘The authors recommended that general practitioners turn gender-nonconforming and gay patients over to psychiatrists who could convert them: “If the homosexual behavior persists or the adolescent is definitely effeminate — or masculine if the patient is a girl — in appearance and manner, he should be referred to a psychiatrist.”…..  ‘Psychiatry’s power was on the rise in the United States in the 1940s, fueled by an alliance with government authorities to promote mental health and protect society from sexual deviants‘.

Conversion therapy and the gay rights movement

When the New York Academy of Medicine issued a statement in 1964 declaring that “homosexuality is an illness,” lesbian activist Barbara Gittings responded, “The doctors of this medical group, in prescribing heterosexuality simply because it is ‘normal,’ are practicing moral manipulation in the guise of scientific healing.”  Activists targeted the American Psychiatric Association (APA) because it classified homosexuality as a mental illness in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM) throughout the 1950s and 1960s.

Un éditorial de 1970 a critiqué les gay-prides et des formules comme : ‘Say it clear, say it loud; gay is good; gay is proud,” Et une autre opinion : He reiterated the dominant medical view that “homosexuality is an aberration, something to be diagnosed and, if possible, cured,” while acknowledging that “most homosexuals” now rejected this diagnosis.

High-risk behavior, morality, and the HIV epidemic

Allez découvrir…  l’homosexualité n’est plus une maladie mais un facteur de risque…  puis 1981, SIDA, médicaments…

Transgender in medicine

A lire : In 2011, the Journal published an essay on best practices in transgender medicine, which — though theoretically a good idea — created further problems.

A pernicious legacy

Le dernier paragraphe : The legacy of medical injustice against LGBTQ+ people cannot be remedied without a broader reckoning with the ways in which medicine created and perpetuated cruel myths that legitimized the inhumane treatment of LGBTQ+ people for centuries and that continue to this day.

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