Vous avez probablement vu les articles de presse sur le rapport de l’Hcéres (Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) du 21 mai 2025 concernant l’IHU Méditerranée Infection : L’Express, Le Journal International de Médecine, Le Quotidien du Médecin, et d’autres. Ce rapport est courageux car il constate une évidence : nettoyer pour bien redémarrer ! Il y a 5 recommandations impératives et d’autres recommandations. Il semble que la pression à publier soit toujours la même au sein de l’IHU !
Les recommandations impératives
- Instaurer un suivi régulier des progrès réalisés dans la gestion des risques psycho-sociaux, la prévention du harcèlement, et les formations au management et à l’intégrité scientifique.
- Réduire la quantité et améliorer la qualité des publications, la direction de l’IHU étant appelée à veiller à ce que les personnels associés à la recherche de l’IHU sélectionnent exclusivement pour leurs publications, des revues reconnues et réputées pour la qualité et la rigueur de leur examen par les pairs.
- Consolider les dispositifs internes permettant d’assurer la correction de la science, la conformité aux principes de l’intégrité scientifique et le respect des normes d’éthique clinique et de sécurité des patients (Déclaration d’Helsinki) ; adopter une politique proactive de communication interne et externe sur les changements opérés, qui démontre un suivi rigoureux des exigences légales relatives aux études cliniques et des règles de l’intégrité scientifique et de la déontologie managériale. Publier par exemple les conclusions des enquêtes internes sur l’intégrité scientifique pour restaurer la confiance.
- Mettre un terme aux responsabilités de gouvernance scientifique de toute personne ayant participé à l’ancienne équipe de direction l’IHU, et mettre en oeuvre des dispositifs de recrutement en constituant des comités de sélection extérieure.
- Sur la base de ces préalables indispensables, restaurer in fine la réputation de l’IHU auprès de la communauté scientifique internationale et des grandes revues scientifiques.
Est-ce possible de relancer une pépite de recherche ?
L’IHU est un bon exemple de recherche et il devrait être un phare pour les pays méditerranéens.. mais les vieux démons sont toujours présents. En pratique, ce que met en évidence ce rapport, c’est que tant que les directeurs, toujours fidèles au maître, ne seront pas partis, ce ne sera pas possible d’avancer ! L’Express a publié l’organigramme de l’IHU avec le nombre d’articles rétractés de la plupart des dirigeants ! L’ancien dirigeant aura bientôt 45 articles rétractés… Le directeur actuel a 11 articles rétractés, la directrice adjointe en a 7…. allez voir les autres, dont JC Lagier avec 12…
Il faudrait défendre un IHU sans la culture Raoult… mais des soutiens locaux ne permettent pas d’évoluer. Le communiqué de presse de la présidente du CA et du directeur actuel montre que les signataires reconnaissent les observations de l’Hcéres et disent transformer l’IHU… Ils sont sincères, et suivons les. Mais finir de nettoyer toutes les publications mises en cause semble indispensable.

7 commentaires
Je ne suis pas là pour défendre becs et ongles l’IHU et si les publications de cet institut sont défectueuses de façon flagrante il est louable de le dénoncer.
Mais je pense pas que l’Express, prototype de la presse subventionnée et simple diffuseur de la pensée unique tout au long des 5 années de folie covid soit le mieux placer pour effectuer ce travail.
Quant au Quotidien du Médecin,à ma connaissance, il n’a pas été choqué outre mesure, qu’on puisse dire aux soignants de ne pas soigner une maladie jugée très grave, en rupture avec le serment à la base même de leur profession « Doliprane, restez chez vous », et quand vous serez suffisamment malade, allez mourir à l’hôpital….
ah pardon, des soignants ont accompli leur mission, mais ont été pourchassés harcelés ,sanctionnés, par leur autorité de tutelle, dont je préfère me garder d’utiliser les termes qu’ils méritent à leur encontre…cela n’a pas choqué le quotidien du médecin non plus
J’attends toujours sur votre site, une analyse critique, des modélisations de Cauchemez, élève de l’escroc Ferguson en UK,aux conséquences gravissimes, amenant les infâmes pass sanitaires et vaccinaux, qui laisseront une tache indélébile dans notre histoire; plus récemment l’étude Lega, que vous avez osé défendre-j’admire votre abnégation- alors qu’il s’agit d’un travail qui n’a rien de scientifique et qui se fonde sur une formule mathématique imaginaire à partir de laquelle on produit un titre spectaculaire sur les millions de morts causés par le HCQ…. marrant, le HCQ, encore lui, pour nous ramener à l’infâme IHU….
on identifie une rétractation à une preuve d’impureté scientifique, et c’est vrai qu’on devrait le voir comme ça
mais par ces temps qui courent, où la politique a subvertir la science, ça ne veut plus rien dire
d’ailleurs vous avez considéré que la rétractation de l’étude Lega était un scandale, s’expliquant par l’action d’une « meute de complotistes charlatans contre d’honnêtes chercheurs »…. autrement dit, il y a les « bonnes » rétractations et les « mauvaises « …
oui, c’est navrant ,les mots ne veulent plus rien dire….
Merci pour ce commentaire,
Vous remarquerez que je reste dans mon domaine de compétences. Je ne sais pas commenter les modélisations.
Je suppose que vous avez les compétences pour évaluer la toxicité de l’hydroxychloroquine. Les faits sont obtus : le Pr Lega n’a pas estimé, dans son étude, qu’il y aurait eu des millions de morts : relisez l’article et merci de ne pas extrapoler comme le font des complotistes. Les faits sont fragiles.
Admettons les faits avant de confronter nos opinions.
Amicalement,
Bonjour,
Vous avez une sacrée propension à botter en touche en ne répondant pas aux questions de fond
Je me rends compte que mon ordinateur m’a joué un tour sur les « millions » de morts et c’est effectivement une coquille ,il s’agit de « milliers » bien sûr; mais vous profitez de cette erreur pour ne pas aborder le sujet, à savoir que cette étude Lega est une véritable imposture, et que vous l’avez soutenue envers et contre tout, en invoquant « d’honnêtes chercheurs » victimes de harceleurs « complotistes » (ce mot là décidément, les propagandistes de la doctrine officielle ne peuvent plus s’en passer) que seraient les scientifiques de plusieurs nations qui ont dénoncé ce travail avec force énergie tant il était grotesque.
Vous pourriez me dire que restant dans votre domaine de compétence, vous ne pouvez pas commenter les modélisations, or c’est exactement ce que vous avez fait en défendant l’indéfendable modélisation de Lega et all;
par contre, je n’ai pas prétendu en avoir concernant la toxicité de l’hydroxycloroquine, votre supposition est donc mal placée…
je trouve donc regrettable que vous ayez simplement profité d’une erreur-certes à mon passif, mais trop grosse pour alimenter un débat- pour évacuer l’essentiel de mon message
Je suis étonné également, que vous ayez consacré autant d’énergie à pourfendre les publications de l’IHU, au demeurant, certainement critiquables ,sans avoir mis autant d’ardeur à faire un bilan critique des essais cliniques de Pfizer, parce que là en terme de fraudes à tous les étages nous sommes servis, aux conséquences autrement plus gravissimes..
Ne devrait-on pas tirer une meilleure leçon des infractions commises à l’IHU de Marseille ?
On sait très bien, et depuis longtemps ce qu’il faut y changer, et la question est seulement de savoir comment se donner les moyens de le faire. Les laxistes autorités concernées ont mis trop de temps à agir, et il me semble qu’elles n’entreprennent toujours pas ce qui est vraiment nécessaire.
Plutôt que perdre du temps à continuer de s’obnubiler sur ce sujet, à s’acharner médiatiquement sur les personnes concernées, à ressasser les polémiques, on ferait mieux d’agir. Ce sont les tutelles sanitaires qui sont aujourd’hui à mettre en examen, et des réformes profondes de nos politiques de contrôle scientifique sont à mettre en oeuvre, tout particulièrement bien sûr dans le domaine sanitaire. Le système est malade, mais on fait croire que l’IHU Méditerranée n’est qu’une anomalie causée par d’exceptionnels malfaisants.
Ce qui est nécessaire n’est plus de se faire plaisir en clouant au pilori quelques boucs émissaires locaux, fussent-ils coupables d’agissements répréhensibles à juger et punir dans la sérénité, c’est d’entreprendre un audit équivalent dans tous les autres organismes de recherche médicale, très loin de n’abriter que de purs agneaux, et où beaucoup de malversations scientifiques, et parfois bioéthiques, pourraient être au jour.
Encore faudrait-il avoir le courage de se remettre en cause à tous les niveaux, et notamment au niveau des administrations responsables.
Merci de cette mise au point salutaire
Bonjour, l’apaisement est très souhaitable, mais le druide agite encore l’environnement !!
Cdlmt
Désolé, mais en parlant du « druide » vous sortez de la science……
Par ailleurs quand je constate le déchainement observé contre Raoult lors de la mascarade du REC qui s’est tenue à Toulouse en avril, où le conférencier hystérique est sorti des clous, au lieu de rester sur une lignée rigueur scientifique, je trouve qu’en terme d’apaisement, il y a mieux…
il ne faut pas confondre un débat scientifique, même vif, et un vulgaire règlement de compte entre personnes…