Excellent éditorial pour le premier numéro de l'année de PLoS Medicine, en janvier 2010. A partir de 2 exemples dans lesquels les politiques ont été gêné par des conclusions de panels d'experts, les éditeurs de PLoS Medicine attirent l'attention sur le fait que ce devraient être les patients qui bénéficient de ces recommandations. Les 2 exemples sont le dépistage du cancer du sein aux USA en proposant un screening à 50 ans et pas avant (les politiques veulent à 40 ans), et les risques liés au cannabis au Royaume Uni, car le président d'un comité a été démis de ses fonctions après avoir critiqué le gouvernement anglais qui a classé le canabis plus dangereux qu'auparavant.
Conclusion simple : "If governments are to engage in reform that improves health, and not only the economic structures through which health care is provided, those governments must develop and support systems to judge the quality of health research independent of vested interests and political expedience. Informed citizens should expect and require their governments to continue inviting independent scientists on board, to heed their advice in navigating, and not to jettison scientific evidence when weathering a political storm."
Il se trouve que PLoS Biology de janvier publie une analyse d'un livre sur le même sujet !
The PLoS Medicine Editors (2010) Science Must Be Responsible to Society, Not to Politics. PLoS Med 7(1): e1000222. doi:10.1371/journal.pmed.1000222
Collins H (2010) Preserving a Space for Science in an Age of Democracy. PLoS Biol 8(1): e274. doi:10.1371/journal.pbio.1000274