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Publier en anglais : 1) apprendre à écrire ; 2) payer des rédacteurs bilingues

Points clés

Bel éditorial écrit par Frances Sheppard en septembre 2010, qui travaille au centre d’investigation clinique de Besançon. Il s’agit d’un plaidoyer bien argumenté pour faire comprendre aux français qu’ils peuvent facilement publier en anglais, mais qu’ils doivent d’abord savoir écrire. Je cite :

  • « Indeed, a serious problem in France is the lack of knowledge concerning how to write a scientific paper« …. Je suis bien d’accord et je me permets d’ajouter que mon expérience m’a permis d’apprécier l’abyme devant nous et la cécité des responsables : la rédaction n’est ni enseignée en faculté, ni dans des unités de recherche. Certaines initiatives locales existent ! Allez voir ce qui se passe dans les pays qui publient, y compris la Chine….
  • « Another physical barrier to publications is finances« , et oui, se faire aider non pas pour traduire mais pour écire correctement en anglais doit être rétribué…le temps des experts n’est pas gratuit…… et souvent aucun budget de publication n’est prévu dans des protocoles de recherches..

En conclusion, F Sheppard nous affirme qu’employer dans les hôpitaux un rédacteur anglophone apporte rapidement un retour sur investissement…..et c’est très vrai, mais ignoré…Dans les années 75, J Farfor avait eu le même langage en France et il avait même été chassé de France….Il avait écrit un pamphlet sévère dans le BMJ en commençant ainsi : « There are two schools of medical writing in France: those who want all French research to be published in English; and those who remembering that France is the cultural head of a great francophone community, believe that not to publish in French is a betrayal. Both groups are having difficulties and disappointments because neither realises the importance of the techniques of medical writing, as distinct from the language in which reports are written. » Allez lire ce merveilleux article de JA Farfor…..

Nous progressons car il existe des rédacteurs salariés dans quelques structures françaises.

Sheppard F. Medical writing for publication in France: the benefits of language assistants. Presse Médicale 2010,39:857-858.

Farfor JA. Medical writing in France BMJ 1976;2:224-225.

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4 commentaires

  • Il est effectivement intéressant de noter la question de style (en particulier les réflexions de Vargues) évoquée par JA Farfor. Les rédacteurs français sont obligés d’écrire non seulement dans une langue qui n’est pas la leur, mais aussi dans un style qui leur est étranger. Les traducteurs médicaux en France devraient être conscients de ce problème, même 34 ans plus tard…

    Répondre
  • Sans parler de la méconnaissance des règles de copyright, duplication , plagiat, etc.
    A noter que l’article a été publié le 24 juillet. Je suis un peu déçu, il aurait pu le faire 10 jours plus tôt (ou 20 suivant son affinité…).

    Répondre
  • Bien que bilingue F/A ou plutot F/US (plus ou moins), j’ai embauché un rédacteur Anglais dans mon service, pour tenir compte au delà de la langue, de la culture et du mode de pensée, qui n’est pas le même de part et d’autre de l’atlantique. En ces jours de soumission électronique, il est bon de savoir où est le rédacteur en chef de la revue (et les reviewers).
    Cela étant on se fait également reprocher une proficience en anglais dans le système français: « il est normal que tu aie plus de publis que les autres, tu parles anglais ». Un peu vrai, mais ce n’est pas que la langue, c’est aussi le contenu qui compte…

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