Le 26 octobre, nous avons discuté "Open access" pendant 2 heures avec un groupe de responsables de revues biomédicales françaises. Avec l'aide de Mme F Pagès, documentaliste de la Haute autorité de santé, nous avions préparé des diapos pour animer la discussion.
La déclaration de Budapest a été le précurseur de la classification en green (archives libres) versus gold (journaux) access. Les archives ouvertes s'organisent en langue française : il existe 68 archives recensées sur la plateforme HAL, 299 464 références (octobre 2010) et 152 766 documents en texte intégral. Nous avions déjà vu que 20 % de la science est déjà en open access. Nous avons discuté l'article du futur comme dans Cell.
Ce qui m'inquiète, c'est PLoS ONE qui publie 70 % des articles soumis, en s'assurant que la méthodologie est bonne avant d'accepter, et le BMJ open qui va publier les articles refusés par le BMJ et les journaux du groupe… Je ne sais pas où va la science avec ces nouveaux modèles où les auteurs payent 2000 US $ pour être publiés. Nous ne savons pas si l'accès libre augmente le facteur d'impact des journaux, même si les articles en accès libre sont plus consultés.