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8 % des articles concernent le cancer et les dangers de l’open access

Points clés

Que penser de cet article publié en novembre 2010 dans PLoS ONE ? Les auteurs ont beaucoup travaillé pour rechercher la proportion d'articles sur le cancer dans la littérature, et quels cancers donnaient lieu à des publications. Les résultats sur les bases PubMed et Web of Science étudiée sur l'année 2007, en ciblant 26 cancers étaient les suivants :

  • PubMed : 63 260 articles concernaient ces 26 cancers sur les 777 243 articles (8,19 %)
  • Web of Science : 123 845 articles sur les 1 576 018 (8,04 %)
  • Le cancer du sein venait en première position avec 13,8 % de toutes les publications de ces 26 cancers ; et les suivants dans l'ordre : poumon, leucémie, intestin et prostate !
  • sur le top 20 des journaux biomédicaux, le cancer représente 25 % des articles

Il y a 8 pages d'auto-satisfaction car les auteurs (des chirurgiens irlandais) pensent qu'ils méritent le prix Nobel pour leur découverte…. Je suis désolé, mais cette 'découverte' mérite une page et non 8 dans un journal et il n'y a rien de fabuleux dans ces données…les cancers les plus fréquents sont les plus représentés ! Etonnant, NON ! Voilà le résultat de la politique des journaux Open access comme PloS ONE : les auteurs payent et du moment que les méthodes semblent bonnes, l'article est publié. Qu'il soit intéressant est secondaire puisque l'auteur paye. Attention de ne pas vous faire abuser par PLoS ONE et d'autres journaux Open access. Ne confondez pas PLoS ONE avec PLoS Medicine qui est un bon journal.

Glynn RW et al. Representation of cancer in the medical literature – A bibliometric analysis. PLoS ONE 5(11): e13902. doi:10.1371/journal.pone.0013902

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2 commentaires

  • Par ailleurs, publier dans « PLoS One » est bien plus facile que dans « PLoS Medicine », car dans le second, il faut un pré-accord (« pre-submission inquiries ») d’un éditeur avant d’envoyer le manuscrit… Le travail est donc presque double pour l’auteur correspondant !!!
    La preuve, chez PLoS One (http://www.plosone.org/static/guidelines.action#editorial) : « PLoS ONE does not consider presubmission inquiries. Such inquiries essentially request that the editors of a journal assess whether the paper is of potential interest to that journal by virtue of its subject area, novelty, or anticipated impact. In general, such subjective opinion would have little bearing on whether a paper should be published in PLoS ONE. First of all, all subject areas are of interest to PLoS ONE, and furthermore, to judge whether a study has been sufficiently well performed and well documented to permit publication in PLoS ONE requires submission of the full paper ».
    Et chez PLoS Medicine (http://www.plosmedicine.org/static/guidelines.action) : « It is essential that authors submit a presubmission inquiry before submitting a full paper. Presubmission inquiries allow authors to quickly find out whether their paper is likely to be broadly suitable for PLoS Medicine. To submit a presubmission inquiry please log on or register at our online submission site. Click the link « Submit New Manuscript » and select « Presubmission Inquiry ». You’ll need to enter a brief abstract and a referenced cover letter explaining why you think the work is appropriate for PLoS Medicine ».
    Autrement dit, l’article de Glynn et al. n’aurait vraisemblablement JAMAIS été publié dans PLoS Medicine…

    Répondre
  • Dans plos One il y a de très bons articles, publiés là car au bout du 10 éditeurs qui dit c’est pas pour ma revue. l’auteur moyen en a marre et il faut de temps en temps que les données sortent malgré la censure des éditeurs.
    Des articles sans intérêt il y en a dans des revues non open access et pas qu’un peu. Si on ne devait publier que les articles majeurs faisant avancer la science vraiment, il faudrait un mensuel par spécialité en encore je suis généreux.
    Le problème n’est pas l’open access, mais le fait que la publication est devenue un moyen d’évaluation plus que de transmission du savoir. Je ne suis pas contre l’évaluation au contraire, mais en mélangeant les genres, il ne faut pas s’étonner que le système coince.
    Un petit conseil de lecture sur la problématique de l’open access plutôt bien fait: http://www.framablog.org/index.php/post/2010/12/20/pour-liberer-les-sciences-christophe-masutti

    Répondre

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