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HAS : non au peer review, non à l’EBM, et non à HON ? Je n’y crois pas

Points clés

Je ne cache pas mon attachement à la Haute autorité de santé (HAS), et aux publications en général. J'ai regretté le 6 mai que la HAS bidouille son site internet en enlevant des documents qui continueront à exister chez les médecins, dans les bibliothèques et dans PubMed… Depuis le 6 mai, silence radio, malgré une lettre dans le BMJ, et HON n'a pas de positions sur ce point….  Courage, courage !!!

J'ai fait un rêve… Pourquoi la HAS ne ferait pas relire toutes ses publications, comme elle le fait très bien pour les recommandations… 

J'ai imaginé un système de peer review sur un texte proposé sur le site de la HAS. Presque au hasard, j'ai envoyé à 2 relecteurs un texte de juin 2011 comme s'il s'agissait d'un peer review, modèle défendu par la HAS, et jugez ce que j'ai obtenu…

Le texte s'intitule "Analyse des processus de DPC – Etat des lieux réalisé dans le cadre des Assises du médicament", paru dans DPC & Pratiques, n° 56, Juin-Août 2011, et il est encore consultable le 18 juillet 2011 (espérons qu'il ne disparaîtra pas).

Vos avis m'intéressent..  faut-il faire relire avant publication tout texte scientifique soumis à publication ? Je suis persuadé que les relectures améliorent en enlèvent les erreurs….

La publication de textes autoritaires sans aucun esprit critique et administrés à des professionnels perplexes… est une pratique déviante. J'aurais pu reprendre le titre du billet d'hier : "Don't just swallow, check the evidence first"

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3 commentaires

  • Bonjour Professeur
    Nous sommes d’accord avec vous, si des règles sont exigées pour les publications issues de l’industries pharmaceutiques privée, les instittions publiques doivent, ne serait-ce que pour l’exemple, également se les appliquer à elles mêmes. Au Régime Social des Indépendants (RSI) nous sommes en train de mettre en place un groupe de releteurs pour appliquer le peer rewiew à nos publications. Lors de votre billet du 10 juin 2011 intitulé « articles écrits avec l’industrie: des règles explicites » nous avions déjà échangés des commentaires sur cet article de la HAS. Je me permet de les reproduiire ci-dessous pour vos lecteurs:
    HM: » Si l’industrie a développé des méthodes pour plannifier les publications, tous les organismes peuvent s’en inspirer et les ‘copier’. Si les liens d’intérêts sont repprochés à l’industrie (souvent avec raisonà, j’ai des exemples de liens d’intérêts qui concernent les organismes publics, et par exemple en juin 2001 : la Haute Autorité de Santé, dont des positions sont tendancieuses, alors que l’on nous dit que la HAS est une autorité indépendante… Par exemple, où sont les preuves pour soutenir les positions de la HAS sur le DPC ? Lisez « Analyse des processus de DPC. Etat des lieux réalisé dans le cadre des Assises du médicament… sur http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1060061/analyse-des-processus-de-dpc-etat-des-lieux-realise-dans-le-cadre-des-assises-du-medicament  »
    HVP: » En effet, j’ai lu cet article. Il est inclu dans « DPC et Pratiques La lettre n° 56 de juin août 2011 ». J’ai googelisé certains noms du comité éditorial: à Jean François Thebaut j’ai trouvé l’ ancien président de l’UFCV (Organisme national et d’évaluation de la Formation de la Cardiologie libérale) (http://www.lecardiologue.com/IMG/pdf/UFCV140308All.pdf)
    à Christiane Rossatto j’ai trouvé l’ancienne directrice-conseil de l’agence Boz (http://www.boz.fr/) une agence de communication médicale qui gère 3 instituts de formation médicale continue.
    Si ce sont bien les mêmes personnes leur expérience dans le domaine de la formation et de la communication médicale justifie pleinement leur participation à l’édition de cette lettre. Mais en même temps leur expertise reconnue dans leur domaine incombe que des références scientifiques argumentent les choix des méthodes de formation continue faites dans l’article.  »
    Il est de l’intérêt de nos institutions de renforcer la rigueur scientifique de leurs publications, je vous remercie d’y contribuer par votre blog.
    Bien respectueusement.

    Répondre
  • Merci pour votre commentaire que j’apprécie. Industries privées – Organisations publiques : match nul concernant les conflits d’intérêts…. J’en suis convaincu…
    Les origines des membres de la HAS sont respectables, que ce soit UFCV ou Boz… Ce qui compte, c’est la loyauté des individus.

    Répondre

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