Après avoir publié 3 articles sur le ghostwriting, les rédacteurs de PLoS Medicine apportent une synthèse dans un éditorial. PLoS veut combattre les fantômes, et nous l'avons vu dans la constitution d'une collection d'articles sur le sujet. Trois articles ont montré :
- le témoignage d'un fantôme….
- que d'être fantômes, voire auteur cadeaux sont des FRAUDES, et qu'il faudrait condamner ces pratiques au tribunal ;
- que les critères d'auteur du groupe de Vancouver, ICMJE, protègent l'industrie et les fantômes.
Que disent-ils dans cet édito désabusé ? Ils citent des données non publiées : une enquête auprès d'auteurs de 630 articles a montré que 8 % avaient menti au niveau des auteurs…. et le plus souvent des auteurs avaient été ajoutés…. Ces rédacteurs disent que les auteurs, les rédacteurs doivent prendre leur responsabilité dans cet environnement corrompu ! Je cite :
"Medicine, as a profession, must take responsabilty for this situation. Naïveté is no longer an excuse…."………… "But, to be clear, the problem lies deeper than terminology. Everyone involved in the medical publishing industry, including journals, institutions, and the bodies that oversee research, need to take specific action to eradicate the seemingly endemic corrupt authorship practices that remain within the medical literature, starting by accepting the extent of the problem. Without such action, the already apparently shaky trust held by the public for the medical literature may become irrevocably damaged."
The PLoS Medicine Editors. Ghostwriting Revisited: New Perspectives but Few Solutions in Sight. PLoS Med 2011:8(8): e1001084. doi:10.1371/journal.pmed.1001084
