Le billet du 4 mars 2012 sur l'auto-plagiat a montré vos réactions, et votre demande sur un meilleur professionalisme des rédactions… Nous avons observé des visions diverses de l'auto-plagiat. Eh bien félicitons la Revue de Médecine Interne dont le comité de rédaction a décidé d'informer ses lecteurs. Le rédacteur en chef que je remercie m'a informé et je le cite : "Il s’agit bien effectivement d’une publication redondante et nous avons en conséquence prévu de publier une information aux lecteurs dans l’un des tous prochains numéros de la Revue."
Bravo, le respect de l'éthique est toujours rassurant. Je retire mes critiques vis à vis de ce journal…
7 commentaires
C’est une très sage décision.
Il faut maintenant retirer l’article.
Il était quand même incroyable que cette revue ne réagisse pas devant l’infraction flagrante à l’éthique éditoriale commise par l’auteur.
Que va faire la revue des neurologues encore plus concernée par ce plagiat ?
bravo à l’auteur de ce blog et à l’association de malade pour leur vigilance sur le self-plagiarism
http://philippehavinh.wordpress.com/2012/02/17/plagiarism-is-a-bad-action-self-plagiarism-is-even-worst/
S’ « Il s’agit bien effectivement d’une publication redondante », comme le reconnaît le rédacteur en chef de La revue de médecine interne, il ne suffit pas « de publier une information aux lecteurs », mais de retirer l’article pour qu’il n’apparaisse plus dans les banques de données. C’est comme ça que procède toute grande revue.
Allez, courage !
on juge la grandeur d’une revue à sa façon de réagir en situation crise
les 2 revues concernées préfèreront-elles minimiser la tromperie ou agir avec fermeté comme le font les revues anglo-saxonnes de prestige ?
voir tous les exemples de rétractation recensés dans ce blog
Les revues médicales françaises sont si vertueuses qu’elles ne retirent officiellement jamais d’articles, contrairement à toutes leurs homologues étrangères ?
Même quand le plagiat touche plus de 50% des textes et est dû à un auteur expérimenté ?
Comment encore leur accorder du crédit ?
Savoir reconnaître les erreurs et agir en conséquence, n’est-ce pas le début de l’honnêteté intellectuelle qui fonde la légitimité de toute revue ?