Jeudi 25 octobre 2012, j'ai eu l'honneur de participer à un colloque sur le développement professionnel continu (DPC) et la presse professionnelle. Nous étions 6 invités à une table ronde. J'ai rappelé que dans des systèmes de FMC/DPC, des crédits étaient alloués aux auteurs, aux lecteurs pour les tests de lecture, mais aussi aux reviewers. Quand je relis pour le BMJ ou d'autres revues, je reçois mes crédits de formation.Tout ceci avec des conditions précises pour contrôler la qualité…
Mais surprise : le Président de la Fédération des Spécialités Médicales, a clairement expliqué qu'écrire des articles n'était pas formateur… et que la presse n'avait pas de place dans le DPC (ou une petite place pas claire). Deux membres de la table ronde concernés par la mise en place du DPC n'ont pas contesté (Mme Monique Weber, OGDPC, et le Dr Rémy Bataillon, HAS).
Mis en minorité, ignorant, j'ai du m'excuser et partir honteux devant tant de connaissances…. "Il doit écrire plutôt des chansons que des articles" m'a dit un collègue à la sortie de la réunion… et nous avons évoqué un chanteur… Le public n'a pas compris les discours alambiqués avec bottage assez loin en touche alors qu'il s'agit d'une question sérieuse… Pour le DPC, il va falloir aller chercher les ballons dans les tribunes pour les ramener dans l'aire de jeu…
Je ne censurerai aucune réponse de nos décideurs sur ce blog !
5 commentaires
Votre discours d’introduction de la remise des prix du SPEPS a été clair : oui écrire est formateur, oui expertiser des articles est formateur, oui participer à un Comité de rédaction est formateur et oui lire des revues de qualité est formateur !
Encore bravo et oui nous allons ramener les ballons sur le terrain et défendre le beau jeu loin des considérations politiques !!!!!
Puis-je suggérer cette lecture complémentaire : http://grangeblanche.com/2012/10/26/la-debandade/
Il suffit de faire un PubMed pour apprécier les publications de ces personnes, on comprend leur position.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?term=Go%C3%ABau-Brissonni%C3%A8re%20O
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?term=Bataillon%20R
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?term=weber%20Monique
Oui, être reviewer est formateur, tout comme écrire des articles …
Quant au DPC, il suffit de regarder les membres de la famille présents (Fédération des Spécialités Médicales, OGDPC, HAS …)et leurs précédents rejetons.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Je ne sais qui est Phil???
Pour ce qui est des PubMed, ma spécialité universitaire de chirurgie (discipline tout à fait honorable) trouve celui que j’assume plus qu’honorable, et respectant le rôle d’un chef d’école en faisant signer les jeunes!
Quant à Rémy Bataillon et Monique Weber, leur métier ne demande pas de publier!
Enfin, pour mémoire, la FSM n’a pas eu de « précédent rejeton ».
Son comité DPC qui réunit des représentants de pratiquement toutes les spécialités et des différents modes d’exercice a élaboré un « portefeuille du DPC » qui regroupe toutes les catégories d’activités de formation et d’évaluation qui peuvent constituer le DPC d’un médecin. Parmi ces actions figurent la lecture de revues et la rédaction d’articles.
Cette liste est inscrite dans le document « ABC du DPC » qui est en
ligne sur le site de la FSM : http://www.specialitesmedicales.org/wp-content/uploads/abc-du-dpc-déf1
Olivier Goëau-Brissonnière
(par ailleurs reviewer et rédacteur en chef d’Annals of Vascular Surgery: http://www.annalsofvascularsurgery.com/)
(et étonné de ne pas avoir vu apparaître mon premier message posté sur ce blog avant sur celui de Phil alors qu’une absence de censure était annoncée… merci à l’auteur de respecter ses engagements…)
Bonjour,
aucun message précédent n’a été reçu sur ce blog et aucun n’a été censuré : si le message initial revient, il sera publié intégralement
HM