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Le JAMA veut publier des essais médicamenteux, après les avoir tous perdus : changement de politique en reconnaissant une erreur

Points clés

BauchnerBel éditorial (online first June 20, accès gratuit) de Howard Bauchner dans le JAMA pour revenir sur une politique mise en place en 2005 : avoir une analyse par un statisticien indépendant pour publier des essais supportés par une industrie. Le BMJ a aussi cette politique et, depuis quelques années, les essais industriels ont disparu du JAMA et du BMJ pour aller vers le NEJM et The Lancet. Publier les grands essais médicamenteux est important : visibilité et norotiété pour la revue, innovation, possibilité de ressources financières par vente de tirés à part, probable augmentation du facteur d'impact grâce aux tirés à part qui favoriseraient les citations, etc…

Le JAMA abandonne cette politique et ne demandera plus une analyse statistique indépendante. Les arguments pour justifier cela : meilleure qualité des essais, disponibilité des protocoles, améloration avec CONSORT, puis FDA, EMA et industries communiquent de plus en plus souvent les données sources (la FDA fait ses propres analyses et ne constaterait pas de différences importantes avec celles des statisticiens des firmes), et surtout "Moreover, over the past 2 years, our experience has been that the conduct of additional analyses by independant academic biostatisticians generally did not result in meaningful changes in the study results". D'autres changements vont dans le même sens : AllTrials, ORCID, COUNTER, etc…

Bauchner H. Editorial policies for clinical trials and the continued changes in medical journalism. JAMA 2013; online June 20 doi:10.1001/jama.2013.8083

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2 commentaires

  • L’erreur principale était de croire que la fraude était plus fréquente dans les études publiées par des industriels. Les connaisseurs du milieu savent que les universitaires sont les pires fraudeurs. Leur sentiment de supériorité et d’impunité les pousse à des manipulations que les industriels n’osent plus faire depuis longtemps.

    Répondre
  • Bien d’accord, avec une différence majeure : les industries ont de vraies archives, et on peut tracer les données.. tandis que dans les milieux académiques, les archives sont mal organisées, ne permettant pas de vrais audits de ces recherches. L’affaire Stapel a surtout montré cela.

    Répondre

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