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La descente aux enfers de PLOS ONE est le premier accident de l’Open Access

Points clés

PLOS ONEDepuis la diffusion des facteurs d'impact 2012, le 19 juin 2013, nous recevons des messages enthousiastes des gagnants, et les perdants sont muets. Les Lancet de spécialité ont envoyé des messages aux lecteurs pour bien montrer leur progression. Le groupe PLOS ne se fait pas entendre, normal car le facteur d'impact de PLOS ONE a baissé pour la 2ème année consécutive. Le billet du blog Scholalrly Kitchen est détaillé sur ce cas. Il ne s'agit pas de discuter le mauvais emploi du facteur d'impact pour évaluer les carrières universitaires, mais de discuter la notoriété de PLOS ONE.

Le premier facteur d'impact de PLOS ONE en 2009 était de 4,351, puis en 2010 de 4,411.. et les articles sont venus très vite. Mais en 2011, le facteur d'impact de 4,092 a commencé à être inquiétant.. puis en 2013, le facteur d'impact vire au cauchemar : 3,730.

Est-ce un des premiers accidents de l'Open Access ? PLOS ONE n'a pas de capitaine, publie tout ce qui est méthodologiquement correct, a publié 23 468 articles en 2012 et est devenu une extraordinaire 'cash machine' car les auteurs payent 1300 $ pour chaque article. Est-ce que les auteurs vont se détourner de ces 'mégajournaux' pour revenir à leurs revues de spécialité ? Je me suis souvent questionné sur PLOS ONE, avec beaucoup de réserves sur ce modèle : est-ce que faire payer les auteurs a un impact sur le taux d'acceptation des articles de 70 % ? Est-ce que PLOS ONE va revoir son modèle ? Non.. La défense va être celle que l'on connait : les metrics de PLOS sont bien mieux que le facteur d'impact ! Le groupe PLOS n'a pas commenté les facteurs d'impact.

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Un commentaire

  • Au moins en ce qui concerne l’identité réelle des lignées cellulaires utilisées comme modèles, PLOS One est souvent en défaut. Par exemple, la lignée MDA-MB-435, qui fut autrefois considérée comme représentant un cancer du sein est, en fait, probablement une lignée de mélanome (cfr: Persistent use of « false » cell lines. Lacroix M. Int J Cancer. 2008 Jan 1;122(1):1-4). Or, contrairement à plusieurs journaux réputés (du groupe Nature et de l’AACR, notamment) qui sont aujourd’hui très sourcilleux sur les questions d’identité cellulaire (exigence d’identification), PLOS One continue régulièrement à publier des contributions dans lesquelles les MDA-MB-435 restent qualifiées de cellules de cancer du sein (ainsi dans plus de 15 articles publiés ces trois dernières années). Un peu plus de rigueur serait souhaitable (et ceci vaut bien évidemment aussi, de manière plus générale, pour les « Reviewers »)

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