Nous avons évoqué en mars 2010 le boycot d'auteurs iraniens par une revue américaine d'orthodontie. Nous savons que des revues ont des politiques d'exclusion vis à vis de scientifiques de certains pays. En septembre 2012, The Lancet a publié une lettre à ce propos. Les exemples sont rarement divulgués, mais deux lettres du Lancet apportent un nouveau cas.
The Lancet du 17 août 2013 explique que 'The American Journal of Cardiology' avait refusé de considérer un article au motif que l'auteur était un employé du gouvernement iranien. Le cas est décrit dans cette lettre du Lancet signée d'un endocrinologue iranien. Déjà le 27 juillet 2013, The Lancet avait exposé la demande de Elsevier à ses rédacteurs américains de ne pas considérer les articles d'auteurs employés par le gourvernement iranien. Rappelons que presque tous les scientifiques de ce pays sont des employés du gouvernement.
La réponse des rédacteurs du Lancet (appartenant à Elsevier, mais revue anglaise) est brève et claire : nous acceptons de considérer les articles des iraniens, voire nous espérons augmenter nos liens avec ce pays !
Zahediasl S. Iran and science publishing: an open letter. The Lancet 2013;382:596.
Habibzadeh F. Is there an apartheid in science publishing? The Lancet 2013;382:310.
Un commentaire
Dans une News du BMJ de fin juillet, il y a d’autres revues citées car elles n’acceptent pas les articles d’auteurs iraniens http://www.bmj.com/content/347/bmj.f4650?ijkey=c4uuy6XSR6IK4Cj&keytype=ref