C'est le titre d'un éditorial en accès libre dans le numéro de janvier 2014 de Médecine Sciences (M/S). Il faut défendre nos revues en langue française : BRAVO. C'est une bonne revue en langue française et l'éditorial est du rédacteur en chef, Hervé Chneiweiss, qui nous annonce les 30 ans de M/S qui seront fêtés en mars 2015. M/S publie des revues de synthèse, et ce sont 12 000 pdf téléchargés chaque mois, et le virage du numérique a été pris. M/S est réservé aux abonnés, mais les articles sont en consultation gratuite après 12 mois. Hervé Chneiweiss argumente bien pour défendre ces revues de synthèse qui ont une durée de vie de 10 ans, et s'inquiète de la problématique de la reproductibilité des recherches (en citant une brève de M/S sur le sujet). Il annonce l'arrivée d'un M/S en anglais (traduction de certaines revues de synthèse) et en chinois ! Le succès.
Vous trouverez ci dessous l'historique que j'ai repris de du site de M/S:
"La revue médecine/sciences a été le fruit d’une coopération entre le gouvernement de la République française et le gouvernement du Québec. Elle a été lancée en France en mars 1985 par Hubert Curien, ministre de la Recherche et de la Technologie, et au Québec, par Bernard Landry, ministre des Relations internationales. Jusqu’en février 2006, les conditions d’édition de m/s étaient régies par un protocole d’entente entre les deux gouvernements, régulièrement renouvelé, avec un "comité des fondateurs franco-québecois" pour permettre la réalisation de la publication et fixer les modalités de fonctionnement. Ce comité avait désigné deux mandataires, l’Inserm en France et la Société de la revue médecine/sciences (SRMS) au Québec.
En février 2006, les deux gouvernements ont décidé de transférer la responsabilité de la revue à l’Inserm et à la SRMS. L’édition de la revue a été confiée par l’Inserm aux Editions EDK (qui ont rejoint le groupe EDP Sciences), dans le cadre d’un contrat de délégation de service public engagé avec cet éditeur."
Un commentaire
Vous mettez en lien une brève de M/S sur la reproductibilité des recherches. Cette brève se montre critique envers le projet « reproducibility initiative » du moins tel qu’il peut être utilisé actuellement.
Ce projet – à propos duquel vous consacrerez ultérieurement un billet ? – est décrit ainsi par Elizabeth Iorns qui en est à l’origine : http://blog.scienceexchange.com/2013/10/reproducibility-initiative-receives-1-3m-grant-to-validate-50-landmark-cancer-studies/
Ou encore là à l’occasion d’un interview : http://biotech.about.com/od/biotech-interviews/a/Elizabeth-Iorns-Explains-The-Reproducibility-Initiative.htm