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Limites entre les services rédactionnels de mise en forme des articles et les critères pour être auteurs : l’éthique est-elle menacée ?

Points clés

écritureAvant soumission à une revue, un article mérite relectures et mises en forme. Ceci est surtout fait quand l’article en anglais est écrit par un auteur dont la première langue n’est pas l’anglais. Mais, je constate régulièrement que faire relire un article en français pour une revue française apporte des améliorations majeures. Je remercie G Lozano qui m’a transmis son article de juin 2012. Article long que je résume.

Les services rédactionnels proposés par des rédacteurs (free-lance ou salariés de votre établissement) voire des sites internet (très nombreux) sont :

  • Proof-reading : relecture et correction des fautes d’orthographes, de la grammaire, de la ponctuation ; ceci peut-être fait avant soumission, mais est le plus courant après acceptation ;
  • Copy-editing : mise en forme avec relecture plus ou moins avancée pour remettre en bon anglais, pour éviter les contre-sens, et parfois pour apporter des remarques de forme sur les illustrations, la place des informations (résultats dans les méthodes et inversement) ;
  • Content or substantive editing : le rédacteur intervient sur le texte, les idées, reformule, revoit les références, etc..
  • Pre-submission peer-review : relecture identique à un peer-review par un spécialiste (dont le nom n’est pas connu) ; des sites ne font que cela ;
  • Ecriture complète quand les auteurs transmettent données et idées pour préparer un manuscrit.

Il y a des variantes nombreuses, et les prix sont adaptés aux services.


Le meilleur service est celui que vous apporte un rédacteur proche de l’auteur, travaillant régulièrement pour la même équipe. Ils sont très concurrencés par toutes les sociétés internet qui travaillent avec des réseaux de plusieurs centaines de rédacteurs. Après remise en forme, se pose alors la question de qui est l’auteur, compte tenu que les recommandations des diverses organisations (ICMJE, CSE, NIH) ne sont pas adaptées, que les auteurs honoraires et fantômes (les oubliés) sont nombreux. Si les critères d’auteurs étaient bien appliqués, certains articles n’auraient plus d’auteurs ! Est-ce que le rédacteur ne devient-il pas auteur ?

Dans cet article, bien documenté, GA Lozano, n’insiste pas assez sur la transparence des processus. Demander une liste de contributeurs répond partiellement à la transparence du processus de rédaction, car il s’agit des dire ce qu’a fait chaque auteur.. A mon avis, il faudrait toujours être explicite et mentionner les interventions diverses sur les articles. La section ‘remerciements’ permet cela.

Je ne peux pas recommander des sociétés de rédaction car je n’ai pas une expérience suffisante. Dans ma carrière, j’ai utilisé longtemps les mêmes rédacteurs.

Lozano GA. Ethics of using language editing services in an era of digital communication and heavily multi-authored papers. Sci Eng Ethics 2014

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