C'est un éditorial du BMJ de mi-janvier 2015 qui appelle la communauté scientifique à agir, mais comment ? Par un plan en 5 points décrits dans le blog du BMJ : cela ne suffira pas !
L'éditorial est signé J Clark et R Smith, deux rédacteurs anglais très engagés dans des programmes pour des pays en voie de développenent. Outre la définition de ces revues qui publient n'importe quoi en faisant croire qu'un peer-review est fait et en abusant de la terminologie magique 'open access', cet éditorial explique que les victimes sont les jeunes chercheurs et les chercheurs de pays en vois de développement. Dans ces pays, la pression pour publier existe, et l'open access pas cher est une solution ! Il faudrait une réaction forte de toutes les revues pour informer les chercheurs… Car ces revues prédatrices ne font rien d'illégal ; elles attaquent régulièrement J Beall qui tient la liste de près de 700 maisons d'éditions dites prédactrices !! Combien de revues ? Des milliers..
Le blog du BMJ a publié un billet de J Clark proposant un plan en 5 points pour ne pas se faire prendre en différenciant les revues prédatrices des revues honnêtes :
- regarder si la revue est listée par J Beall comme prédatrice ;
- regarder si la revue est dans la liste 'blanche' du DOAJ ;
- est-ce que la maison d'édition fait partie d'organisations éthiques comme COPE ?
- est-ce que la revue est indexée dans une base documentaire ?
- et enfin ' Is the journal transparent and following best practices when it comes to editorial and peer review processes, governance, and ownership? Are there contact details for the journal and its staff (email, postal address, working telephone number)? Reputable journals have a named editor and editorial board comprised of recognised experts. Are the costs associated with publishing clear? Credible journals do not ask for a submission fee. Many bona fide open access journals require a publication charge, but this is levied after acceptance and through a process separate from the editorial process'.