Voici le début de la discussion de cet excellent article du JAMA Psychiatry (25 mars 2015) par des auteurs hollandais et américains : "The present study shows the presence of reporting bias in randomized clinical trials on the efficacy of second-generation antidepressants for anxiety disorders. Trials that the FDA judged to be positive were greater than 5 times more likely to be published in agreement with the FDA analysis than were not positive trials. As a result, 96% of the journal articles (43 of 45) were framed positively, but only 72% of the trials (41 of 57) were deemed positive by the FDA. All reporting biases examined (ie, study publication bias, outcome reporting bias, and spin) were present among the included trials."
Des données sur les biais de publications existent depuis 2004, notamment pour les antidépresseurs dans les indications de la dépression, et l'article de Tuner EH dans le NEJM en 2008 est un des meilleurs. Dans cet nouvelle étude, il s'agissait de comparer les publcations avec les données FDA pour 9 antidépresseurs de seconde génaration (inhibiteurs de la sérotonine) ayant des indications dans l'anxiété (anxiété généralisée, attaque de panique, ..). Ce travail dans JAMA Psychiatry est très bien fait, avec des méta-analyses, mais comment réagir.. car le laxisme généralisé ne change rien à cette situation connue…
Je remercie Annelieke M Roest