Les articles scientifiques sont bidouillés pour 50 % d’entre eux (au moins), mais je reste persuadé qu’il n’y a pas 50 % de chercheurs malhonnêtes ! Avec K Slim, nous avons exprimé nos opinions dans un éditorial du Journal de Chirurgie Viscérale (article en français et en anglais). Le titre : « Institutions et revues biomédicales : des articles de mauvaise qualité et des chercheurs honnêtes ». Elsevier nous autorise un accès libre jusqu'au 26 décembre 2015. Nous avons repris un éditorial de Lancet commenté sur ce blog. Institutions et revues se renvoient la balle:
- Les institutions disent que les revues sont mauvaises, etc.. alors que ce sont leurs chercheurs qui écrivent, et qui sont aussi les relecteurs / reviewers ; étonnant, NON !
- Les revues disent que les institutions laissent les chercheurs soumettre de mauvais manuscrits, de mauvaises recherches, mais ces mêmes revues publient ces articles qui ne tiennent pas la route : elles n'ont qu'à les refuser ; étonnant, NON !
Comment expliquer cette situation ? Les pratiques critiquables de recherche (acceptées) sont plus fréquentes que la fraude (condamnée). Nous sommes dans le jeu ‘Tous coupables, mais pas responsables’. Ne rien faire est beaucoup plus confortable que publier des recherches vraies. Nous avons inséré une figure traduite en français et qui résume les problématiques exposées lors du congrès sur le gaspillage de la recherche, la voici :
Maisonneuve H, Slim K. J Chir Visc 2015 ; Doi : 10.1016/j.jchirv.2015.07.003
Un commentaire
Bonjour
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