Bon éditorial dans le BMJ d’un épidémiologiste (Nigéria/Portugal) le 14 janvier 2016. Il reprend le constat connu et que nous avons discuté : peu de publications, mais augmentation rapide ; données nombreuses et intéressantes…. En Afrique, en volume, les publications proviennent de : Afrique du Sud, Nigéria, Algérie, Maroc et Kénya.
Pourquoi l’Afrique ne publie pas ? Ressources insuffisantes, accès internet difficile, barrière de langue, méthodes de recherche et manuscrits de mauvaise qualité, APC (Article Processing Charges) élevés, motivation insuffisante des chercheurs.
Pour les motiver, est-ce que le système ‘Publish or Perish’ pourrait être utile ? Oui semble répondre l’auteur. Si le Kénya augmente ses publications, c’est grâce à une ‘récompense’ : The Kenyan government pays individual scientists up to $ 200 (€184) for each article they write that is published in an accredited journal, peer reviewed conference proceedings, or a book. Nous faisons pareil avec SIGAPS, sauf qu’il y a beaucoup d’argent et que la poche qui reçoit n’est pas la même (si on sait où va l’argent).
L’auteur cite toutes les dérives du Publish or Perish, mais pense que ce système serait adapté à la recherche africaine… débat difficile, et je ne suis pas convaincu. Je suis d’accord avec lui sur la nécessité de développer les compétences en recherche et en communication de la recherche ; l’allocation de ressources est l’autre clé du développement de la recherche… mais qui va payer ? Je donne ce que je peux par des formations gracieuses en Afrique noire, et par quelques contributions à des associations,…