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Les revues biomédicales africaines francophones doivent être aidées pour mieux se développer

Points clés

20160303_201926Un atelier pour des rédacteurs des revues africaines francophones a réuni 22 rédacteurs de 6 pays : Mali, Côte d'Ivoire, Guinée, Sénégal, République du Congo, République démocratique du Congo. J'ai animé les discussions pendant une semaine (début mars 2016) dans une atmosphère de travail. les marges de progression sont importantes et la motivation des rédacteurs est très grande. Si les auteurs n'ont pas le savoir-faire pour écrire des articles scientifiques, ils ont par contre des données exceptionnelles. Nous avons eu comme exemples des articles avec des cas assez extraordinaires.

Outre quelques bases de rédaction, le séminaire était concentré sur le fonctionnement des comités de rédaction, et autres structures. La technologie avance et ces revues ont toutes des projets pour améliorer leur présence électronique. Le point faible reste le manque de formation des auteurs, mais des titres et travaux sont maintenant demandés aux candidats pour des postes universitaires. Il existe le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur) devant lequel les candidats doivent passer, et des publications sont demandées.

Voici les revues représentées lors des ateliers : 

Il existe de nombreux partenariats entre revues internationales et revues africaines, et le site "African Journal Partnership Project" donne toutes informations sur les ateliers et réunions régulières. La page Facebook donne des infos également. Un autre site "African Journal Online" compile toutes les revues biomédicales africaines, site géré en Afrique du Sud, et comprenant essentiellement de la langue anglaise.

La France n'est pas présente sur ce terrain des formations des rédacteurs (d'ailleurs, il n'y a pas non plus de formations de rédacteurs en France !!)… et le séminaire était supporté (voyage et hôtel des participants et du formateur) pas le CSE (Council of Science Editors), la fondation Fogarty, et la NLM (National Library of Medicine). Ces organisations font régulièrement des séminaires en Afrique anglophone, et veulent aussi aider l'Afrique francophone !

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