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CNRS : COMETS 1 – Président 0… un président pas d’accord devrait dissoudre le comité d’éthique

Points clés

ExitJ'ai été très heureux de lire un excellent document du Comité d'éthique du CNRS, le COMETS dont j'ai présenté les réflexions. Le CNRS a dû gérer le cas Voinnet, premier vrai fraudeur français, membre de l'Académie des Sciences (toujours membre). Mais le COMETS se mêle d'intégrité scientifique alors que parler d'éthique ne gênait personne. EN plein Euro de foot, cela se dit COMETS 1 – Président 0 !

Le COMETS s'est auto-saisi et a publié un document 'Le CNRS face aux écarts à l'intégrité scientifique', accessible facilement. C'est un bon document qui "suggère que le CNRS aurait intérêt à se doter, à coté du médiateur, d'un référent-intégrité qui serait chargé de recueillir les allégations de fraude émanant des laboratoires et d'organiser la réponse…"  la phrase est un peu longue, je vous épargne la suite. C'est dit plusieurs fois dans le document (résumé, texte et recos)… le truc qui doit énerver, d'autant plus que c'est une auto-saisine. Le document est bien fait (9 pages) avec les intertitres : Les écarts à l'intégrité sont de natures diverses ; Encourager le depôt en interne des allégations de méconduite ou de fraude ; Recueillir les allégations de manquement à l'intégrité ; Protéger les lanceurs d'alerte à la fraude scientifique ; Traiter les allégations de fraude ; Faire baisser la pression à multiplier les publications ; Réduire les écarts à l'intégrité par la publications des données ; Former à l'intégrité en recherche.

Le plus marrant, c'est que c'est accompagné par les observations du président ! Langue de bois ! En lisant le rapport, il aurait dû nommer immédiatement un référent-intégrité du CNRS, compte tenu de l'expérience Voinnet. Eh bien, il est tout à fait d'accord, mais il attend un décret sur le 'référent déontologue' qui fera suite à la loi du 20 avril 2016…  bien joué car le décret va probablement être une non-priorité en période électorale, etc….  On peut certainement attendre et laisser les cas non traités : pas croyable ! Le président avait une autre solution pour être tranquille : dissoudre le COMETS !

 

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