Frontiers est un succès avec des revues scientifiques de qualité, succès scientifique, mais probablement succès de profitabilité. Le rapport annuel 2016 est plein de cocoriccos pour ce groupe fondé à Lausanne en 2007. Voici quelques chiffres du blog présentant le rapport 2016 :
"After just nine years, we are proud at Frontiers to be the 6th largest open-access publisher worldwide, with some of the most cited journals in their fields. In 2016 we passed some remarkable milestones. Overall 56,000 articles have been published since Frontiers began, with more than 15,000 articles published in 2016 alone. There have been 227 million article views and downloads from around the world, more than 3600 Research Topics have been organized on interdisciplinary themes, we now have 70,000 editors and 31 Frontiers journals are indexed in the Web of Science."
Le groupe a 59 revues, et parmi les 70 000 rédacteurs, 43 % sont en Europe. Depuis le début, 50 000 articles ont été publiés. Le rapport annuel interactif est bien présenté, agréable à parcourir. Il est même dit que c'est une entreprise sociale avec des programmes du type "Chief Editors with honoraria; Associate and Review Editors with research awards, travel grants and conference support; and Authors with discounts and waivers to ensure that everyone can publish open access." Les innovations ont été nombreuses, avec par exemple Loop, Frontiers for Young Minds,,.. Bravo…
Mais aucune informations financières.. et les profits sont probablement égaux ou supérieurs à ceux qui sont reprochés aux éditeurs historiques que certains appellent à boycotter. Jeffrey Beall, dont la liste des revues prédatrices a été tuée par un groupe d'opposants, était critique vis-à-vis de Frontiers (spam, licenciements, ..) : avait-il raison ? La communication du groupe privé Frontiers est professionnelle, bien maîtrisée, sans informations financières….. Quelques infos sur wikipedia..