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25 % des méta-analyses sont faites sur les données individuelles des patients !!!

Points clés

Meta AnaC’est un énorme travail pour une revue systématique publiée par des chercheurs de Liverpool dans Thebmj en mars 2017 avec le titre ‘Exploring changes over time and characteristics associated with data retrieval across individual participant data meta-analysis : systématic review’. Beaucoup de données, et des tableaux clairs et informatifs !

Cette revue systématique était destinée à savoir si les méta-analyses à partir des données des patients (IPD for Individual Participant Data) étaient plus fréquentes depuis que les diverses politiques de partage des données ont été incitées ! Décevant car seulement 25 % des méta-analyses sont faites sur des IPD !!

Voici une traduction des points majeurs de cet article :

Qu’est-ce qui était connu sur ce sujet ?

  • Les méta-analyses IPD sont largement considérées comme l’étalon-or de la synthèse des données des essais cliniques ; mais des biais existent si seulement une partie des données sont disponibles pour les analyses, et que les IPD ne sont pas représentatives d’une population de patients.
  • Les méta-analyses IPD sont souvent mal présentées en ce qui concerne les proportions d’IPD identifiées, et les raisons pour lesquelles des données n’ont pas été disponibles.
  • Depuis quelques années, il y a un changement d’attitudes et une prise de conscience sur les partages de données

Qu’est-ce que cette étude apporte ?

  • La revue systématique de 760 méta-analyses IPD publiées entre 1987 et 2015 a montré qu’environ 25 % avaient obtenu 100 % des IPD recherchées, et que la moitié avaient eu moins de 80 % des IPD recherchées.
  • Malgré les directives pour améliorer l’accès aux données de la recherche clinique, la disponibilité des IPD parmi les 760 méta-analyses n’a pas été améliorée avec le temps.
  • De meilleurs taux de disponibilité des IPD étaient associés avec des méta-analyses IPD qui n’avaient inclus que des essais randomisés, qui avaient peu de patients éligibles, qui avaient une politique de paternité du travail, et qui avaient été faites en dehors d’une revue Cochrane

La politique de paternité du travail consiste à reconnaître la collaboration de ceux qui donnent les données.

Ces résultats sont intéressants, et montrent que la qualité des méta-analyses n’a pas été améliorée avec le temps !  Inquiétant quand même… Rappelons que les méta-analyses sur données originales des patients sont les ‘meilleures’…. L’article contient plein de tableaux, et notamment les raisons pour non disponibilités des données : données non disponibles précisés dans la méta-analyse ; investigateurs ne pouvaient pas être contactés, investigateurs ayant refusé de transmettre les données ; données détruites ; données impossibles à extraire ; qualité des données ; éthique ; et raisons pas claires.

Il existe des recommandations PRISMA pour les méta-analyses IPD !

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