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Conférence Intégrité de la recherche : 5 % des chercheurs auraient des articles de revues prédatrices sur leur CV !!! à confirmer

Points clés

AmsterdamConférence d’ouverture de Boris Barbour, un des fondateurs de PubPeer, site qui publie des commentaires sur les articles publiés. Boris a expliqué que corriger la littérature était possible, très difficile et jamais fait en pratique ! Les revues de spécialités n’aiment pas republier des recherches acceptées par des revues générales prestigieuses. Après quelques exemples comme les fraudes de Wakefield, Poldermans, il a expliqué que partager l’info était nécessaire. PubPeer accepte les commentaires anonymes, créé en 2012. Il y a 70 000 commentaires concernant 2 200 revues. Par contre PubMed Commons n’a pas attiré autant de commentaires. Les commentaires doivent concerner des informations publiquement vérifiables. Les auteurs ont des alertes et peuvent répondre, voire montrer leurs données. Il y a une surveillance de la communauté. Un conseil : si vous ne voulez pas que votre article soit commenté, ne le publiez pas !

  • "Transparency and open data are essential" était la conférence de S Lewandowsky. L’industrie du tabac a cherché les données sources aux USA pour les ré-analyser avec leurs experts… mais incidents dans d’autres domaines, comme le climat. Does competence matter? pour ceux qui ré-analysent des données : la réponse est OUI. Il faut absolument enregistrer les hypothèses avant de faire des ré-analyses.
  • E Turner que nous avons cité comme chercheur parasite, a cherché si les essais randomisés des NIH (source NIH RePORT) étaient enregistrés dans Clinicaltrials.gov : probablement 69 % (333/485). Ce travail est en cours et doit être complété.
  • Ivan Oransky (RetractionWatch) ; Who faces criminal sanctions for scientific misconduct? Moins de 2 % des scientifiques qui fraudent auraient des sanctions criminelles.
  • Anisa Rowhani-Farid a présenté son articles du BMJ en 2016 : Has open data arrived at the BMJ ? En pratique 4,4 % (95% CI 1,8 to 8,8 %) des articles partagent les données (échantillon de 157 articles) Voir les résultats dans le BMJ 2016. Pour les essais randomisés, c’est mieux avec 24 %.
  • Je n’ose pas raconter tout ce que j’ai entendu dans la session sur les revues prédatrices : un marché de 75 millions de dollars, à comparer au marché des revues en Open Access qui serait de 244 millions. Une analyse des CVs de 46 000 chercheurs italiens a montré que 5 % des CVs contenaient des articles de revues prédatrices. Une estimation des articles de revues prédatrices a montré qu’ils contenaient les données de 50 millions de participants et que probablement 18 000 études financées…  Les revues prédatrices vont continuer leur business…
  • Il faut repenser les rétractations, avec diverses suggestions.. à voir.
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