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Les 7 péchés mortels de la science : numéro 2, le péché de la flexibilité cachée ou comment jouer avec le p-hacking et le p-HARKing

Points clés

chambersExcellent ouvrage (mai 2017) de Chris Chambers, professeur de neurosciences cognitives à Cardiff. Le titre : The 7 deadly sins of psychology. A manifesto for reforming the culture of science practice. Je reprend chaque  vendredi un des 7 péchés, et voir ensuite le rachat proposé dans le dernier chapitre.

Le chapitre 2 : « The sin of hidden flexibility« . La flexibilité cachée, en général des pratiques invisibles.

Dans ce chapitre, il y a la distinction subtile entre p-hacking qui regroupe les bricolages pour rendre une valeur de P Significative (augmentation de l’échantillon, changement du test, élimination de valeurs aberrantes,..) et le p-HARKing (Hypothesing After Results are Known) qui concerne essentiellement la définition de l’hypothèse alors que les résultats sont déjà connus….. Il semblerait que 100 % des chercheurs en psychologie (échantillon de 2000) aient exclu volontairement des données pour avoir un résultat convenable ; 75 % auraient oublié de préciser toutes les conditions de leurs expériences.

Il y a des exemples sur youtube : ajoutez 2 souris à chaque groupe de 8 souris et refaites les statistiques, et vous verrez ce qui se passe..   cela vaut l peine d’essayer !

Le chapitre commence par une histoire d’un illusionniste…  avec des formules typiques. C’est un pratique habituelle que d’analyser des données complexes de manières différentes, puis de choisir l’analyse qui a un résultat significatif pour la publication. C’est une torture des données pour qu’elles parlent !

Beaucoup d’exemples de mauvaises statistiques, dont l’étude classique de Masicampo montrant que des valeurs de P supérieures à 0,05 deviennent inférieures à 0,05 dans les publications. Cette étude a été reprrise par un schéma simple : regardez ! « Je ne connais personne qui fasse un test et publie les résultats sans changer un peu la valeur de P…. »

Des solutions :

  • Preregistration : il faut préciser les hypothèses avant d’analyser les données !
  • p-curve : un outil pour estimer le prévalence du p-hacking !
  • déclaration sur le calcul de l’échantillon, l’exclusion de données, les manipulations et mesures diverses
  • partage des données sources
  • solutions pour permettre ‘optional stopping’ : arrêter d’ajouter des échantillons, etc…
  • standardiser les pratiques en recherche…  par exemple, avoir les mêmes critères de jugement
  • est-ce que le p-hacking est une fraude ? oui

 

Voici les 7 péchés :

  1. The sin of bias……Les biais…   la convenance sociale (16 juin)
  2. The sin of hidden flexibility     La flexibilité cachée : p-harking et p-HACKing (23 juin)
  3. The sin of unreliability      Manque de fiabilité
  4. The sin of data hoarding     Accumulation de données…  je pourrais arrêter de travailler et publier car j’ai beaucoup de données
  5. The sin of corruption   Corruption…  no comment !
  6. The sin of internement    L’nternement, c’est le refus de l’ouverture des données, des publications, ..
  7. The sin of bean counting   Comptage de haricots : facteur d’impact, astrologie, auteurs,…
  8. The redemption       Le rachat !….    TOP (Transparency Openess Promotion) guidelines et Registered Reports
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