Lors de la conférence mondiale de l'intégrité scientifique (fin mai 2017), Stephan Lewandowsky, Université de Bristol, a fait une présentation remarquée. Je n'ai pas encore les diapos. Il a beaucoup travaillé sur la désinformation, dans de nombreux domaines. Il a déjà été cité dans RetractionWatch pour d'autres publications.
Ses réflexions sont importantes : des scientifiques mal intentionnés peuvent prendre des données en libre accès et les utiliser pour des propagandes diverses. “There is a difference between evidence-based science on the one hand, and political noise on the other.” Un compte rendu de son intervention a été publié le 2 juin par THE (Times Higher Education) avec le titre : "Calls for open data adjudicator to combat ‘disinformation’.
Sa dernière diapo mérite réflexion :
- People who request data must be competent and must operate in an institutional context of accountability
- People who request data must preregister their intentions (and conform to them)
- Participants' consent must be considered
- Data availibility (and limits) should be enshrined in peer reveiw record at the time of publication.
J'ajouterai, mais c'est sous-entendu, que ceux qui demandent des données doivent rendre publics les résultats. C'st le concept de 'data author'. Nous avons aussi exposé les politiques d'auteurs des publications de données 'empruntées'.