Plusieurs fois, j'ai attiré l'attention sur les images ou cas de patients qui étaient découverts par le grand public, voire la famille. Les revues sont de plus en plus ouverte, accessibles sans codes, et c'est le grand public, en volume, qui accède le plus aux articles scientifiques ! Le grand public vous lit !
Je vous recommande de lire un excellent billet d'un collègue français travaillant en Finlande, Nicolas Kluger (je le remercie pour cette info). Ses réflexions sur l'utilisation des données et images de patients dans les revues scientifiques sont bien exprimées, dans un billet du 3 juin 2017 avec pour titre "About the use of patient’s report and pictures in public journals…" Il s'agit d'un cas clinique publié dans BMJ Case Reports (27 mai 2017) à propos d'un homme jeune immunocompromis et tatoué qui est mort d'un choc septique deux mois après une baignade. Un tatouage récent serait la porte d'entrée. Le billet de N Kruger mérite lecture, avec des références utiles.
La particularité de cette histoire est que toutes les images du patients ont été reprise dans la grande presse…y compris française, alors que certaines images auraient dû rester dans la sphère scientifique. C'est impressionnant de lire tous ces médias à sensation. L'autorisation de diffusion avait été donnée au BMJ… avec une autorisation permettant toutes sortes de réutilisations ????
Un commentaire
C’est juste le Dr Kluger, et non Kruger 😉