Les revues prédatrices prospèrent et les chercheurs pris au piège sont nombreux. Les revues prédatrices sont faites par des escrocs qui veulent de l'argent en faisant croire qu'ils font des revues scientifiques. L'excellente liste de J Beall a été arrêtée sans rpéavis en janvier 2017, et l'on sait que J Beall avait trop de menaces et de pressions… Il a donné un témoignage en juin 2017 sur son expérience. Les archives de la liste de J Beall sont accessibles.
D'autres projets arrivent :
- Cabells est une société américaine qui vend des analyses bibliométriques à 750 universités. Cabells a lancé une liste des revues prédatrices, mais son service est payant, et le prix est très élevé. En fait, ils proposent deux listes : The journal whitelist qui contient 11 000 revues, et The journal blacklist (construite à partir de J Beall très probablement). Ils disent : 'Specialists analyze over 60 behavioral indicators to keep the community aware of the growing threats and to keep academia protected from exploitative operations.' Cabells s'adresse à des institutions. Des défenseurs de cette liste expliquent le bienfait de ce service, comme Rick Anderson qui a été consultant pour Cabells. Cette liste est actualisée par une équipe, mais elle doit être améliorée d'après R Anderson. Est-ce que J Beall a été consultant pour Cabells ? J'ai essayé d'avoir le service, mais ne représentant pas une institution, ils n'ont pas voulu me faire une proposition financière. Le tarif de la whitelist de Cabell est de 11 000 US $ par an, à condition de souscrire à une des autres services de Cabells (dans des prix de 10 à 20 000 $). Je remercie la personne qui m'a communiqué cette information…. J'ai un peu peur que des présidents d'universités excités par les classements, et autres indicateurs bibliométriques ne payent pour ce service !!!!!
- Une autre lite me semble plus intéressante : Stop Predatory Journals. Il s'agit d'un projet ouvert sur une plateforme GitHub et un appel à collaboration pour que des chercheurs participent à cette liste. Les responsables de cette liste veulent garder l'anonymat pour éviter des ennuis. Ils ont des aides pour contribuer, et tout est gratuit. Ils ont proposé 10 critères pour qualifier les revues prédatrices. Ils ont deux listes : list of predatory journals à partir de la liste de Beall, et list of predatory publishers, aussi à partir de la liste de Beall. Mais c'est clair. Ils ont aussi une liste des revues piratées : list of hijacked journals. Je remercie Olivier Bruyère qui m'a transmis cette information.