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Certains pays européens sont sous-performants dans la recherche sur le cancer par rapport à leur PIB et doivent faire davantage pour faire face au fardeau croissant du cancer.

Points clés

EJCANCERUne équipe de chercheurs britanniques (Londres) a effectué une analyse bibliométrique des documents de recherche européens sur le cancer dans le Web of Science de 2002 à 2013 dans le but de quantifier l'activité de recherche. C'est un article de septembre 2018 dans European Journal of Cancer. Parmi eux figuraient les 28 États membres de l'Union européenne (UE), ainsi que l'Islande, la Norvège et la Suisse (UE31). Les données sur la charge de morbidité ont été obtenues de l'Organisation mondiale de la santé. Les articles ont été analysés par domaines anatomiques et de recherche sur le cancer. Les sources de soutien financier (2009-2013) ont été recherchées. Les données sur le produit intérieur brut (PIB) des pays ont été utilisées pour contextualiser les résultats.

Il y a des limites à une telle recherche bibliométrique qui inclut seulement les données publiées, sans évaluer la qualité des articles de recherche, ni le montant du financement par article de recherche. Les principales observations étaient les suivantes :

  • Les articles de recherche sur le cancer de l'UE31 correspondaient bien au PIB national (r2 = 0,94).
  • Certains sièges de cancer (poumon, œsophage et pancréas) n'ont pas fait l'objet de recherches suffisantes par rapport au fardeau croissant de la maladie et au mauvais pronostic.
  • Le système nerveux central et les cancers du sang ont été plus généreusement soutenus que leur fardeau ne le justifiait.
  • Le dépistage représente 8 % des articles sur le cancer du sein, 1,7 % des articles sur le cancer du poumon, 0,59 % des articles sur l'œsophage et 0,33 % des articles de recherche sur le pancréas.
  • Une analyse des domaines de recherche a révélé une rareté de la recherche sur la radiothérapie (5 %), les soins palliatifs (1,2 %) et la qualité de vie (0,5 %).
  • Le portefeuille de recherche européen doit inclure davantage d'activités en chirurgie et en radiothérapie, étant donné leur rôle important dans la guérison et la lutte contre le cancer.
  • Deux domaines de recherche fondamentale, à savoir la génétique et l'épidémiologie, semblent bénéficier d'un soutien substantiel. Cet accent peut refléter le degré de publicité accordé à ces domaines dans les reportages des médias.
  • Il est particulièrement nécessaire d'encourager le financement caritatif et philanthropique en Europe de l'Est, où le soutien à la recherche sur le cancer provient presque entièrement du gouvernement central.

Référence                               

Begum M, Lewison G, Lawler M, Sullivan R. Mapping the European cancer research landscape: An evidence base for national and Pan-European research and funding. European Journal of Cancer 2018;100:75-84.

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