Après de longs mois de test, RetractionWatch a officiellement lancé une base de données de près de 20 000 rétractations, corrections et expressions de réserves (expression of concern), et environ 50 000 noms de chercheurs. C'est un effort important, et la base est facile d'utilisation. Il existe néanmoins un guide utile sir vous débutez, mais la page d'ouverture est simple, avec des menus déroulants. Outre chercher le nom d'un auteur, il y a des filtres par dates, par revues, avec une limitation de 600 réponses sur la première page. La recherche France donne accès à 303 ressources… avec des auteurs français surtout. Par auteur, Boldt Joachim donne accès à 96 ressources. Le NEJM donne accès à 20 rétractations. Le site donne les PubMedID et les DOI si vous désirez accéder aux articles et/ou notes de rétractation. Il y a des menus déroulants pour affiner vos recherches, mais le site est parfois lent.
De nombreux articles ont commenté l'arrivée de cette base de données. Les articles dans Science du 26 octobre sont intéressants et expliquent la genèse de cette base qui contient plus de rétractations que PubMed (biomédecine seulement). Les 7 500 rétractations d'abstracts de conférences (IEEE) n'ont pas été mis dans la base. Envrion 500 auteurs ont plus de 5 rétractations chacun, donc probablement 3 500 à 4 000 des 10 500 rétractations. Les pays ayant les taux les élevés de rétractations pour 10 000 articles publiés sont : Iran, Roumanie, Singapour, Inde, Malaysie, Corée du Sud, Chine, Turquie, Afrique du Sud, Hollande.