Deuxième journée du congrès mondial de l’intégrité scientifique.. toujours beaucoup d’informations. Les sessions parallèles permettent des discussions et des contacts, les ‘Plenary’ permettent de dormir en écoutant ceux qui expliquent qu’ils ont des codes d’intégrité régulièrement mis à jour !! Lancement d’un site The embassy of good science, suite à un projet financé par l’Europe / Horizon2020. Ce site contient tous les documents sur l’intégrité de la recherche, des cas d’intégrité, et beaucoup d’autres ressources. Il va vivre et pourrait devenir la source de cas, guidelines, etc.. bien fait.
J’ai rencontré Joseph Thomas qui est venu témoigner dans la session sur les lanceurs d’alerte… Il est simple, mais devenu riche car il a eu 33 millions de dollars dans la condamnation de l’Université Duke à 112 millions de dollars suite à des fraudes. Si vous désirez avoir les informations, allez sur RetractionWatch et/ou sur le New York Times. Discussion intéressante !
Il y avait aussi CK Gunsalus qui a expliqué que les rapports d’investigation des cas de méconduite scientifique devaient être rendus publics. Elle explique pourquoi elle a changé d’avis. Nous avons évoqué ses propositions pour un plan pour les rapports d’expertise... En France, si les rapports étaient public, le climat serait plus sain. dans certains coins, comme à Clermont-Ferrand, rien ne sort !
Une présentation a bien montré qu’en ce qui concerne l’intégrité scientifique, les vieux cachent les problèmes alors que les jeunes veulent en parler (voir image). Diverses discussions m’amènent à une réflexion : nommer des professeurs émérites comme référent intégrité marque en général (pas toujours) la volonté de l’institution de protéger son image en cachant les problèmes…
J’ai présenté un poster sur le développement de l’intégrité scientifique en France et beaucoup a été fait en France. L’OFIS (Office Français de l’Intégrité Scientifique) avance bien, par contre les Universités ne sont pas motivées pour développer l’intégrité et la transparence… comme au Royaume-Uni ? Dans mon poster, j’ai observé que sur 142 organisations de recherche et université en France, leurs sites internet étaient assez pauvres en information : le mot plagiat mis dans le moteur de recherche montre que 25 organisations ont des informations, le mot ‘Intégrité’ ramène quelques infos pour 23 organisation. Par contre si vous recherchez le nom du référent intégrité, vous serez déçus : 13 sur les 142 institutions l’ont mis dans leur organigramme !!!
Un commentaire
intéressant merci !
serait-il possible d’avoir la référence de l’étude montrée sur la diapositive ?