La conclusion d'un article du JAMA Network Open de fin mai 2019 sur la présence de femmes comme auteurs de cas cliniques est :
La sous-représentation des femmes parmi les premiers et les derniers auteurs dans les publications de cas cliniques souligne l'omniprésence des disparités entre les sexes en médecine. La collaboration et les mentors féminins peuvent être des instruments essentiels pour contrer les pratiques de longue date associées aux préjugés sexuels. Toutes les spécialités cliniques n'étaient pas associées à des taux d'auteurs féminins plus faibles que prévu, et l'examen plus approfondi des normes propres aux spécialités dans la publication et le mentorat pourrait permettre d'élucider les obstacles spécifiques à la qualité d'auteurs des femmes.
Il s'agit d'une analyse de plus de 20 000 cas cliniques écrits par des auteurs américains en 2014 et 2015, dans 2500 revues. La conclusion est claire mais les effets observés ne sont pas aussi importants que l'on pourrait le penser : A total of 7252 (36%) and 
4825 (25%) case reports had a female first and last author, respectively. In comparison, 44% and 34% of US trainees and physicians, respectively, were female in 2015.
Une carte des USA (ci-contre) avec le nombre de cas par état montre qu'il y avait plus de cas publiés dans les états ayant le plus de résidents.
Par contre, une femme en premier auteur était plus fréquemment associée si l'équipe était grande, la femme avait une position universitaire, et si le dernier auteur était une femme. Les spécialités dominées par les hommes avaient moins d'auteurs femmes (ORL, chirurgie générale, gastro-entérologie). Par contre une équivalence entre hommes et femmes a été observés pour l'oncologie, l'ophtalmologie et la radiothérapie.
