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Le déclin des méga-revues aurait-il commencé ? Les revues de spécialités ont-elles un avenir, voire une revanche à prendre ?

Points clés

ScientometricsUn article dans Scientometrics, début juin 2019, pose des questions majeures : est-ce que ce modèle des méga-revues qui a émergé dans les années 2005 va survivre ? La politique éditoriale de ces méga-revues est différentes de celles des revues dites classiques dans toutes les spécialités : ces méga-revues publient des articles dans tous les domaines de la science, à condition que les méthodes soient bonnes : concept de 'sound science' expliqué dans les instructions aux auteurs de PLoS ONE par exemple. Vous pouvez lire : Founded with the aim of accelerating the pace of scientific advancement and demonstrating its value, we believe all rigorous science needs to be published and discoverable, widely disseminated and freely accessible to all. ……  PLOS ONE accepts research in over two hundred subject areas across science, engineering, medicine, and the related social sciences and humanities. We evaluate submitted manuscripts on the basis of methodological rigor and high ethical standards, regardless of perceived novelty.

L'introduction de cet article fait un bon panorama des espoirs mis dans les méga-revues. Certains ont dit que 100 méga-revues pourraient capter toutes les publications ! L'auteur a analysé 11 méga-revues (AIP Advances, BMJ Open, FEBS Open Bio, IEEE Access, Medicine, Open Biology, PeerJ, PLoS One, Royal Society Open Science, Scientific Reports, and SpringerPlus). Ils ont comparé les données à 3 groupes de revues en open gold access. Analyses faites en novembre 2018. Nombreuses données dans l'article ++++

Voici la traduction du résumé :

L'augmentation du nombre de revues en libre accès a été suivie de la prolifération des méga-revues en libre accès, qui devaient devenir les principales plateformes de publication du futur. Nous avons analysé les paramètres bibliométriques de 11 méga-revues sensu stricto selon la définition de Björk et les avons comparés à trois groupes de contrôle de revues à accès libre en or qui ne répondent pas aux critères des méga-revues et qui n'appliquent pas le concept de "sound science", à savoir les revues publiées sous les marques PLoS, BMC et Hindawi. Les méga-revues non sélectives ont commencé à diminuer dans tous les paramètres bibliométriques. Ces revues, en particulier, ont perdu tout lien avec la science la plus avancée, comme le révèlent les citations décroissantes vers et depuis les revues de haut niveau. Alors que certaines méga-revues ont sous-performé selon les paramètres bibliométriques dès le début de leur existence, d'autres ont connu une courte période de lune de miel avant de décliner. En revanche, les principales revues à libre accès propres à une discipline demeurent concurrentielles, et celles publiées par des éditeurs moins en vue ont même amélioré leur performance. Toutefois, les revues à accès libre propres à une discipline affichent également des citations décroissantes vers et en provenance des revues de niveau supérieur. En conclusion, nous avons fourni la première preuve que le changement dans la perception des méga-revues est associé à la détérioration de leurs caractéristiques bibliométriques. L'avenir des méga-revues en tant que plate-formes d'édition majeure est maintenant menacé.

Merci à P Heneberg

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