Bon article dans BMJ Open du 23 juillet 2019 sur les pratiques de 130 revues scientifiques prestigieuses. Les auteurs ont sélectionné les 5 revues ayant les meilleurs facteurs d'impact dans 26 disciplines de médecine, chirurgie et radiologie. Ils ont donc eu 130 revues pour lesquelles ils ont cherché si elles demandaient les liens d'intérêts des auteurs d'articles, et des rédacteurs membres des comités de rédaction.
Voici le résultat principal du résumé : Although 99% (129/130) of journals required author’s Conflict of Interest (CoI) disclosure, only 12% (16/130) reported individual editors’ potential CoIs. Forty−five per cent (58/130) of journals were followers of the ICMJE Recommendations, and 73% (95/130) were COPE members. Most (69%; 90/130) were linked to a college, professional society/association or public institution. Only one journal did not have policies on individual authors’ and editors’ CoI disclosure.
Qu'en penser ?
- Il est plus facile de demander les liens d'intérêts des auteurs (sans les contrôler) que de déclarer ceux des comités de rédaction. Les revues qui adhèrent à ICMJE et COPE devraient déclarer les liens d'intérêts des comités de rédaction !
- Les liens d'intérêts financiers et surtout non financiers des membres des comités de rédaction ont un impact probable sur les décisions finales d'acceptation ou de refus… Le pouvoir s'acquiert en étant membre d'un comité de rédaction car vous pouvez faciliter les publications de vos équipes et/ou amis… alors que certains concurrents seront barrés (pour de bonnes raisons).
- Un processus devrait toujours exister pour évaluer les articles soumis par des membres du comité de rédaction en toute indépendance… pour éviter trop de complaisance !
- On est loin de la transparence totale dans le fonctionnement des revues scientifiques.
Un commentaire
Some journal editorial staff are running author editing businesses on the side without declaring the competing interest at the journal.