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Je n’y crois pas : l’Université de Montpellier et l’Inserm cautionneraient les revues prédatrices… NON !

Points clés

TouchonLa non prise en compte des dangers des revues prédatrices amènent nos institutions à être citées dans ces ‘reposoirs de refusés’ que sont les revues prédatrices. J’ai attiré l’attention de l’Université de Bordeaux, et vous avez accès à mes diapos et à la conférence. Les institutions laissent faire, et rares sont celles, comme le Cirad qui mènent une politique pro-active pour éviter de cautionner des escrocs. Oncotarget, revue prédatrice, a reçu beaucoup d’argent des institutions françaises, de nos équipe renommées en cancérologie…  Vous pouvez avoir accès à certaines données sur les APC payés par nos institutions. Mais tout ne marche pas bien sur ce site OpenAPC.

Il faut reconnaître qu’il est difficile pour une université de prendre des mesures quand une article dans une revue prédatrice est signé par une sommité, par exemple un ancien doyen, comme c’est le cas pour l’article montré dans ce billet. Attention, je ne dis pas que c’est un mauvais article, car je ne sais pas l’évaluer ! Il s’agit d’un article (refusé ailleurs ?) publié dans une revue prédatrice, non indexée dans une base reconnue, non soutenue par une société savante, et qui ne pratique par un peer review correct (certaines revues prédatrices font un pseudo peer review). Si cet article avait été reviewé, les relecteurs auraient compté le nombre de souris… La revue est faite à Bangalore, a publié 13 articles en 2018, et l‘editorial board est édifiant, avec des spécialistes de différents pays ! Ont-ils compté les souris dans cet article ?*

Des points sont inquiétants : cet article sera cité dans d’autres publications ; il sera utilisé pour tromper des financeurs (facile), des autorités de santé (plus difficile). Les start-up cherchent de l’argent en montrant des publications aux financeurs !

Il est regrettable de constater que des experts renommés comme le Pr Touchon ajoutent leur nom pour ces bricolages peu scientifiques… avec des affiliations prestigieuses. Attention, je ne juge pas la qualité de l’article, je regrette que ce soit publié dans une revue d’escrocs. De bonnes pratiques, à savoir faire confiance seulement aux revues de qualité, devraient être incitées par les universités.

Ce qui est surprenant, quand je me permets de citer des revues prédatrices, ce sont les insultes que me profèrent les auteurs. Dans un cas, comme cet article de Robert Debré / Inserm, j’ai eu la chance d’avoir des appels de deux des co-auteurs qui m’ont fait part de ma mauvaise connaissance des revues ! La vie est merveilleuse !

PS : j’ai écrit au Pr Touchon (deux fois), et à l’auteur correspondant (FJ Roman) sans réponse… Je me suis demandé si tous les auteurs de cet article remplissaient les critères pour être auteurs.. OUI, certainement. Je vais encore me faire des amis !!!

PS du 5 janvier 2021 : article toujours en ligne, PDF sauvegardé

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