Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Coronavirus (Wuhan) : The Lancet a publié 99 cas le 29 janvier 2020, article signé par des chinois… compétition entre les revues

Points clés

Coronavirus WuhanIl semble que The Lancet ait distancé ses concurrents en publiant les premiers cas de patients atteints du coronavirus à Wuhan. L'article de 7 pages a été traité en fast track et publié le mercredi 29 janvier 2020. Cet article avec 99 cas contient les 41 cas décrits dans The Lancet vendredi 24 janvier 2020. Cette pratique n'est pas fantastique pour ceux qui feront des revues de littérature dans quelques années, car certains chercheurs pressés compteront 41 + 99 = 140 cas ! C'est déjà arrivé pour des revues de littératures d'autres maladies (diabète, Alzheimer). Ces 99 avaient un âge moyen de 55.5 + 13,1 ans, et 50 avaient des comorbidités, et 11 sont morts. Article signé de chercheurs de Wuhan et Shangai.

Mais ce n'est pas le premier article sur ce virus, et les revues générales sont en compétition, avec des articles reviewés et publiés très rapidement, et en accès libre (je suppose que les auteurs ont négocié le payment des APCs). The Lancet a un bureau à Pékin, ce qui explique peut-être son avantage. Plus tard, des revues de spécialités publieront des cas mieux évalués (Journal of Medical Virology a déjà des articles).

Les articles avec les cas originaux sont tous signés par des chercheurs chinois. Il me semble que pour le SRAS en 2003, les auteurs chinois ne tenaient pas tout dans la communication. Si l'on cherche les consultations sur les sites internet, les tweets des articles, il est surprenant de voir que pour l'article NEJM (image ci-dessus), c'est Taiwan, puis USA qui ont le plus de consultations..

Nature précise qu'en 20 jours, ce sont 50 articles, incluant preprints, qui ont été publiés.

Partagez cet article sur les réseaux:
Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn

8 commentaires

  • Bonjour
    Je viens de lire sur le journal « Le monde » du 23 mai un dernier article publié par Lancet précisant qu’ une étude internationale suggère un risque accru de mortalité sous hydroxychloroquine. Il s’agit de patients hospitalisés pour lesquels ces prescriptions ne sont pas recommandées alors qu’elle le sont au tout début de la maladie. Quelles est donc cette compétition entre journaux scientifiques qui affirment des choses que l’on sait déjà ?
    Pourquoi vouloir à tout prix donner ce genre d’informations qui discréditent ce traitement ?

    Répondre
  • Bonjour
    merci pour votre commentaire. L’étude publiée le 22 mai dans The Lancet est différente de celle de ce billet. Elle est importante car ce sont 96 000 dossiers de patients COVID-19 dont 15 000 ont reçu de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine avec ou sans azithromycine.
    Il s’agit de patients hospitalisés, et ce n’est pas un bon essai randomisé pour avoir une certitude. Mais le nombre de malades est important !
    La conclusion est simple : ces médicaments augmentent la mortalité et les troubles du rythme cardiaque.
    C’est probablement vrai, en tout cas plus solide que les salades de Raoult sur YouTube. Il s’agit d’une bonne revue, etc… Que faire si les patients préfèrent un médicament dangereux et que des médecins qui savent qu’aucune donnée probante existe prescrivent ??
    Cordialement

    Répondre
  • Le traitement administré dés les premiers symptômes a été constaté efficace avec un minimum d’effets secondaires. La question est : le médecin généraliste peut-il prescrire de l’hydrochloroquine + azithromycine au patient ayant une migraine, une fièvre, …, sans qu’il y ait des effets secondaires importants pour ce patient ? Il s’agit simplement de préciser la rubrique « contre-indications » du traitement, de lister les analyses complémentaires à effectuer avant de prescrire ce tt (examens cardiaque, …). L’actualisation des contre indications d’un médicament est une opération courante excellemment maitrisée par le système de santé français. L’étude faite à Harvard, publiée par le magazine the Lancet, révèle l’agitation des lobbys américains qui discréditent les tts en attendant la validation de leurs vaccins. Un bébé américain reçoit 20 vaccins avant ses un an. ça fait 30 ans que la loi ne contrôle plus les vaccins aux USA. La loi fédérale américaine utilisée pour garantir la récurrence des recettes financières des fabricants de vaccins et de leurs composants (le vaccin et sa substance médicale coûtent 1 dollar, les composants et additifs coûtent 2 dollars : de quoi parle-t-on exactement aux Etats Unis : d’un vaccin ou d’autre chose ?).

    Répondre
  • A l’attention de M. Olivier Véran , Ministre de la Santé :
    Avez-vous envoyé une cellule médicale de la DGSE dans chaque hôpital dans le monde pour vérifier les conditions de la collecte des données après administration de l’hydrochloroquine ?
    Qui a fourni le médicament hydrochloroquine à chacun des hôpitaux testés ?
    Existe-t-il des recettes de fabrications différentes de l’hydrochloroquine selon qu’elle fabriquée en Chine, en Australie, en Inde en Russie, aux USA ?
    Il est illusoire de croire que dans chacun des pays testés, l’hôpital avait refusé d’administré d’autres médicaments à ses patients en attendant de recevoir l’hydrochloroquine pour faire le test sur les malades du covid 19. C’est à dire que sur 100 patients évalués , 99,9% d’entre eux avaient reçu un autre traitement. The Lancet publie-t-il la liste des médicaments qui étaient préalablement prescrits aux patients décédés ? Il faudrait rechercher les interactions entre l’hydrochloroquine et d’autres médicaments : un pas de géant contre le covid 19 et pour l’immunologie en général.
    C’est à dire que les biais sont tellement nombreux dans l’étude d’Harvard que vous ne pouvez prendre aucune décision sans engager votre responsabilité personnelle devant la Cour de Justice de la République car vous êtes ministre en exercice.
    Des milliers de gens ont été sauvés par le tt hydrochloroquine + azithromycine : c’est un fait. Si vous supprimez cet accès aux soins, vous condamnez les futurs patients qui auraient pu en bénéficier. La conclusion du Dr Mandeep publiée dans the Lancet est parlante « avec le nombre d’incidents cardiaques, il pourrait y avoir un risque … » C’est tout ?
    Nous sommes fin Mai 2020 et cette conclusion a déjà été faite par les spécialistes français en mars-avril. Vous demandez la liste des mises à jours successives des précautions d’emploi et des contre indications de ces deux médicaments (hydrochloroquine et azithromycine) et vous aurez la preuve que notre système de santé est supérieur à harvard et à the Lancet.
    Sauf à vous laisser séduire par l’effet « hollywood chewing gum-coca cola ».
    La même revue The Lancet a propagé une peur infondée par des chiffres faux en début 2020, il faut convoquer le PDG de The Lancet pour explication :
    http://www.wikistrike.com/2020/01/coronavirus-l-une-des-plus-prestigieuses-revues-medicales-britanniques-lancet-annonce-des-chiffres-effrayants.html

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles populaires

Archives mensuelles

Suivez-nous

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle

Tags

Vous pourriez aussi aimer