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COVID-19 : STROBE et CONSORT sont des lignes directrices inconnues à l’IHU de Marseille

Points clés

Une petite musique monte enfin pour attirer l'attention sur les méconnaissances méthodologiques des chercheurs de l'IHU de Marseille (D Raoult et ses colonels). Nombreux sont les articles qui analysent la littérature hydroxychloroquine / COVID-19 pour montrer les gaspillages de ressources pour conduire des études avec de mauvaises méthodologies. J'en retiens deux assez simples, parmi les nombreux que vous pourrez consulter :

  • Dans Drug Safety, Nicholas Moore (Inserm, Bordeaux) le 7 avril 2020 a publié un éditorial (accès libre) : 'Chloroquine for COVID-19 infection' ; c'est simple et clair pour expliquer que nous n'avons pas encore de données sur l'efficacité de la chloroquine, et que des risques existent. Je retiens une phrase que j'ai traduite sur l'utilisation de ces médicaments : "Promouvoir leur utilisation sans discernement et sans aucune preuve objective est inadmissible, et certainement pas médicalement responsable."  BRAVO !
  • Dans Journal of Clinical Epidemiology, un article du 21 avril 2020, avec des auteurs de McMaster (Canada), a pour titre : 'COVID-19 research has overall low methodological quality thus far: case in point for chloroquine/hydroxychloroquine'. Comme d'autres articles, il y a un tableau récapitulant des mauvaises études cliniques, mais surtout un tableau avec des conseils dirigés aux cliniciens pour éviter les mauvaises études… c'est la base, manifestement ignorée par les mages qui envahissent les médias. J'ai partiellement repris en français ce tableau :

RCT méthdoes JCECes conseils seraient très utiles pour les revues ayant publié des articles COVID-19, dont le bulletin paroissial NMNI ! Je connais de très bons experts marseillais qui connaissent l'intérêt des bonnes méthodes en recherche, mais ils ne sont pas à l'IHU. Le site EQUATOR-NETWORK liste toutes les lignes directrices pour bien écrire, et un outil (GoodReports) permet de les remplir en ligne.

Il faudra bien revenir aux réalités :

Attendons pour conclure ; nous n'avons pas assez de données de qualité, mais espérons que des antiviraux marcheront !

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