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Est-ce que les jeunes chercheurs seront les précurseurs du changement ? Oui, mais beaucoup de nuances

Points clés

Il s’agit d’un projet international de 3 ans dont j’ai présenté une des publications hier le 4 juin 2020. La France était bien représentée dans ce projet avec Cherifa Boukacem-Zeghmouri parmi l’équipe de 9 ecr final reportchercheurs de pays différents (D Nicolas, Head project UK, et autres pays Chine, Israël, Espagne, Malaysie, Pologne). Le site internet est très riche et vous consulterez plus de 30 publications. Le projet a duré 3 ans d’octobre 2015 à mai 2018.

Année 1 avec des définitions et une revue de la littérature sur ce thème des ECRs (Early Career Researchers) comme précurseurs du changement. Un rapport de 70 pages pour poser la problématique.

Année 2 avec notamment une présentation du projet en 17 diapos, et des rapports intermédiaires.

Année 3 avec le rapport final de 76 pages. Impossible de résumer, mais lisez l’executive summary dont je traduis la conclusion : Pour en revenir à la question posée au début de l’étude, à savoir si les ECRs seront les précurseurs du changement : en pondérant toutes les preuves, la réponse doit être oui, bien que ce soit un oui nuancé. Les moteurs du changement sont les médias sociaux, la science ouverte et la collaboration et, bien sûr, les convictions des ECRs qui représentent la génération du millénaire. Toutefois, le changement prendra du temps et tout ne changera pas ; il est clair que l’importance primordiale accordée à la publication de revues, au système d’évaluation par les pairs et aux méthodes et moyens traditionnels d’évaluation ne peut que perdurer. Néanmoins, les éditeurs ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers en raison des défis qui restent à relever, tels que ceux posés par les deux plates-formes de rupture, ResearchGate et Sci-Hub. Au-delà et surtout, la question cruciale est de savoir comment répondre aux besoins du raz-de-marée de nouveaux chercheurs. Après tout, ce sont les fantassins de la science, ceux qui tentent de mettre au point des communications savantes plus à leur goût. Il y a un sentiment que les éditeurs sont en décalage avec la façon dont les chercheurs veulent travailler. Écoutez les ECRs : ils savent ce qu’ils disent, et ce faisant, donnez-leur une voix, comme cette étude s’est efforcée de le faire.

Mais, ce n’est pas suffisant pour présenter cet énorme projet, multiculturel. La moitié des ECRs étaient en situation précaire. Je copie une autre partie de l’executive summary :

Of the 26 hypotheses tested, only three obtained near unanimous acceptance and five were largely rejected, which, according to the data, means that many of the assumptions generally held about ECRs are simply not true.

The 3 widely-accepted hypotheses concerned: The friction caused by an unbending reputational system. The attraction of double-blind peer review. The precarious nature of the work environment.

The 5 largely rejected hypotheses concerned: The positive benefits of altmetrics. The ease of getting published in OA journals. The big ECR dropout rate. The low publishing productivity of ECRs. The willingness of ECRs to ‘game’ the system in order to publish andprogress.

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