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Faux positif : les balivernes de 2017 du NEJM commentées chaque semaine … mais NEJM reste une revue prestigieuse

Points clés

false positiveCe livre est très original, écrit par un psychiatre anglais, Anthony Daniels, sous un pseudonyme, Theodore Dalrymple. Il a écrit d’autres livres, et a un humour sarcastique. False positive a 280 pages, publié par un éditeur américain, Encounter Books, en 2019.

Dans un billet sur American Thinker, il y a un commentaire de l’auteur : « J’ai été encouragé à écrire ce livre après que mon neveu, qui est étudiant en médecine à Paris, m’ait demandé mon aide avant l’examen qu’il était sur le point de passer pour lire un article de recherche médicale. » Ce blog a quelques exemples du livre.

J’ai aimé ce livre qui a un chapitre par numéro du New England Journal of Medicine du 12 janvier 2017 au 4 janvier 2018, the NEJM publiant un numéro chaque jeudi. Pour chaque numéro, deux ou trois articles sont commentés avec humour. Il n’est pas nécessaire de se reporter aux articles du NEJM pour suivre les raisonnements de l’auteur.

L’auteur montre clairement que le NEJM est politiquement correct avec une vision très américaine de la médecine. Sans dénigrer le NEJM, l’auteur montre que la médecine moderne est orientée par de nombreuses erreurs, liens d’intérêts, et autres embellissements de la vérité. Il nous appelle à faire attention au contenu du NEJM (ainsi qu’à celui du Lancet, sans donner d’exemples du Lancet), en expliquant ce que nous savons, à savoir que les bonnes recherches validées sont confirmées plus tard dans les meilleures revues de spécialité. Il cite les liens d’intérêts d’un auteur en proposant ce citer les industries avec lesquelles il n’a pas de liens pour faire plus court. Il pense que des erreurs sont publiées en toute connaissance de cause des rédacteurs du NEJM, car il faut faire le buzz. La pandémie de la COVID-19 a apporté des arguments sur ce point.

Il revient plusieurs fois sur les scandales des opiacés (presque soutenus) par les revues, sur le dépistage du cancer de la prostate (il préfère ne pas se faire doser le PSA pour pouvoir mourir en paix avec son cancer), et sur les promesses de ces anticancéreux qui apportent des progrès très marginaux pour les malades, mais des profits majeurs pour les industries. Je reviens demain avec quelques exemples de ce livre.

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