Il s’agit d’un projet pris en main par le réseau de 143 académies de diverses disciplines : le réseau IAP (Inter Academy Partneship). Ce réseau a publié un court livre excellent ‘Doing global research’ et pas assez connu.
IAP propose une enquête sur les revues et conférences prédatrices. Le questionnaire est intéressant, et mérite un peu de réflexion pour répondre. Une question m’a plu ; que pensez-vous de l’idée suivante « Establishing global non-commercial accreditation or certification authority(ies) for journals« .
Ce type de projet semble intéressant, mais qui pourrait gérer une accréditation des revues scientifiques ? Ce serait pour moi une des seules façons d’avancer : je ne crois pas beaucoup à ces listes positives des revues légitimes ou négatives des revues prédatrices. Ces listes ne sont jamais complètes, no actualisées en temps réel. Dans le domaine STM (Science, Technologie, Médecine), il existe environ 35 000 revues en langue anglaise à comité de lecture. Les revues prédatrices, d’après Cabells, seraient environ 14 000.
Je vous suggère de répondre au questionnaire en cliquant ici. La date limite est 30 novembre 2020, mais je vais demander de repousser.
4 commentaires
J’ai une méthode très rustique mais qui, appliquée par tous systématiquement pourrait nous aider à nous débarrasser de ces parasites : j’ai un mail pré-enregistré dans lequel je reprend le texte usuel des sollicitations et dans lequel je précise que comme d’après eux je suis un auteur de très grande qualité, je facture 10 000 € l’article commandé. Je leur demande ensuite si ils sont toujours intéressés… Jamais eu de réponse… cela prend trois secondes à faire et si toutes les personnes recevant ces spams faisaient ça systématiquement, ces revues finiraient peut-être par se lasser d’être inondés de mails.
Et finalement, pourquoi ne pas inverser le modèle actuel ? Pourquoi les revues ne nous payeraient pas pour produire un travail de qualité ???
Bonjour
merci pour ce commentaire et bonne idée… mais lisent-ils les réponses ? pas certains.
Des auteurs néo-zélandais conseillaient de ne pas se désabonner car cela permettrait de repérer que l’email de sollicitation a été ouvert, donc que l’adresse est valide. Ainsi, les prédateurs ciblent encore plus. Je n’ai pas la preuve que ce soit toujours valide..
Cdlmt
Si la crise sanitaire a favorisé l’explosion des publications liées au COVID et peut-être le nombre de nouvelles revues prédatrices (je n’ai pas de chiffre, mais c’es( mon sentiment). Je me suis interrogé sur l’impact de la crise et ses conséquences sur les conférences prédatrices, notamment les restrictions de déplacement à l’étranger. Y a t-il des e-congrès prédateurs?
Bonsoir : BONNE question, mais je n’ai pas la réponse
Effectivement les congrès prédateurs ont dû être confinés aussi !
Cdlmt