Cet article de la revue eLife (4 novembre 2020), provenant de l’Institute of Computational Medicine, Johns Hopkins, Baltimore, est impressionnant pas les données accumulées, notamment dans les suppléments électroniques. Ce sont essentiellement des données comparatives de congrès américains ou internationaux entre 2019 présentiels et 2020 virtuels.
Quelques données impressionnantes dans des figures : le meeting annuel de l’American Society for Nutrition (ASN dans l’image ci-contre : 2019 avec 3157 participants de 59 pays, et 2020 avec plus de 30 000 participants de 167 pays (pas de frais d’inscription en 2020) ; Pour l’International Conference on Learning Representation : en 2019, 2528 participants de 50 pays, en 2020, 4 583 participants de 89 pays, avec 1 336 orateurs, etc……
Outre les classiques bénéfices comme moindre coût, diminution de l’empreinte carbone, présence de pays en voie de développement, de jeunes chercheurs, pas besoin de visas, etc… les leçons sont détaillées :
- Une présence de chercheurs habituellement peu représentés comme jeunes chercheurs, femmes, handicapés, pays en voie de développement. Les congrès sont encore dominés par des orateurs mâles de nations développées.
- Accélération des transferts de connaissance, de l’innovation scientifique et du progrès.
- Opportunités de promotion, formations et de recherche de sponsors pour les jeunes chercheurs : des discussions sur les plateformes peuvent initier des collaborations.
- Les organisateurs de congrès devraient communiquer leurs données.