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La recherche hélicoptère de l’IHU de Marseille : soutenons les révélations d’E Bik

Points clés

hélicoptèreLa recherche ‘hélicoptère’ est un concept bien décrit dans un rapport américain de 2018 qui proposait 12 recommandations pour rendre aux participants et chercheurs locaux ce qui leur appartient. Cette recherche, conduite par des experts de pays développés, en particulier dans les essais cliniques, consiste à penser que les participants ne peuvent pas comprendre. Des retours auprès des individus ayant participé aux recherches sont normalement nécessaires. Les résultats sont publiés sans reconnaître la participation de chercheurs de terrain. Cela s’appelle la science néo-coloniale, et c’est aussi décrit dans Wikipedia comme recherche parachute, recherche hélicoptère. Je l’ai décrite dans Science & Pseudo-Sciences en 2019.

Dans sa série des billets de Elisabeth Bik sur les pratiques douteuses de l’IHU de Marseille, le troisième billet concerne 23 publications, en particulier du bulletin paroissial NMNI. Les 23 articles sont listés avec les liens correspondants. J’ai emprunté l’image ci dessus à E Bik. Ce sont des publications concernant des études faites sur des échantillons, principalement en Afrique, qui ont été publiées sans mentionner les chercheurs locaux. Vous trouverez le détail dans le billet d’E Bik : ‘At least 23 papers by IHU/AMU authors describe novel microbial strains isolated from human subjects in African and South American countries, without mentioning ethical approval by local authorities, and without including local authors. I leave it to the reader to decide if this research could meet the definition of ‘neo-colonial science’ given above.’ Les absences de comité d’éthique locaux sont habituelles dans ces articles. Vous lirez dans ce billet les dénominations de ces agents infectieux… de la mégalomanie ? Remarquez, au point où l’on en est, c’est moins grave que d’autres comportements, mais ce sont des méconduites et un rapport paternaliste avec des collègues de pays en voie de développement.

Depuis septembre 2021, les langues se délient au sein de l’IHU : allons-nous avoir d’autres révélations. Dans la vidéo de RMC Story en avril 2020, cette pratique était qualifiée de collection de timbres.

Il y a eu deux billets sur l’IHU : In Part 1, I listed papers with image concerns. In Part 2, I focused on a set of papers describing many different research projects on specimens collected from homeless people — but all run under the same IRB approval number.

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